Le ministre des Moudjahidines et des Bénéficiaires, Laïd Rebiga, a souligné, samedi, à Alger, l’impératif de protéger les acquis de l’Emir Abdelkader et des autres héros de son calibre, afin de préserver la mémoire nationale et de transmettre leur message aux générations futures.
Présidant une conférence sur la fidélité à l’Emir Abdelkader, le ministre a déclaré : « Il est de notre devoir aujourd’hui de nous pencher sur la protection des hautes actions de l’Emir Abdelkader El Djazairi et des autres héros de son tempérament dans notre grand pays, afin de préserver leur mémoire. et de veiller à ce que leur message soit transmis aux générations futures. »
Il a insisté, à cet égard, sur la nécessité de « rendre hommage à chaque occasion à leur mémoire et de vulgariser leurs actes par des études universitaires approfondies et la réalisation de grands ouvrages sur ces personnalités », a-t-il soutenu.
Rappelant l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la production d’une œuvre cinématographique aux normes universelles sur l’Emir Abdelkader, le Ministre des moudjahidines a déclaré que ce projet de production s’inscrit dans « l’intérêt que le Président Tebboune accorde à toutes les questions liées à notre glorieuse mémoire nationale ».
Après avoir évoqué la carrière du fondateur de l’État algérien moderne, le ministre a indiqué que les militants et moudjahidines « ont épousé ses principes et suivi son chemin parsemé de sacrifices, et ce pendant la glorieuse guerre de libération qui a libéré le peuple des chaînes ». de l’oppression et de la tyrannie et a retrouvé la souveraineté nationale ».
Emir Abdelkader, poursuit le ministre, était « un chef du jihad et de la résistance, un symbole de la pensée et de la culture et un pôle du soufisme et du savoir ».
A l’occasion de cette conférence accueillie au Centre National d’Etudes et de Recherches sur le Mouvement National et la Révolution le 1er novembre 1954, qui coïncide avec la commémoration des 190 ans de fidélité à l’Emir Abdelkader, un hommage a été rendu au défunt moudjahid et l’historienne Yahia Bouaziz ainsi qu’à Zhour Boutaleb en sa qualité de représentante de la Fondation Emir Abdelkader.