L’Algérie œuvre pour remplir ses engagements internationaux en matière de santé et de développement de sa population, a déclaré mardi à Alger le secrétaire général du ministère de la Santé, Mohamed Talhi, citant notamment la réduction du taux de mortalité chez les mères et les enfants et la amélioration des conditions de santé vie des citoyens.
« L’Algérie s’efforce de concrétiser, d’ici 2030, ses engagements internationaux officiellement assumés lors du Sommet mondial de Nairobi sur la population et le développement, tenu en novembre 2019 », a indiqué M. Talhi, lors d’une journée d’information.
Cette journée d’étude coïncide avec le 3ème anniversaire de ce rendez-vous planétaire, ainsi qu’avec l’augmentation actuelle de la population mondiale à 8 milliards d’individus. Un événement célébré par l’Algérie comme le reste du monde ainsi que par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) sous le slogan : « 8 milliards : un monde aux possibilités infinies ».
Élaborant sur les engagements en question, le même responsable a déclaré qu’il s’agissait de réduire la mortalité maternelle à moins de 20 décès pour 100.000 naissances vivantes et les décès de nouveau-nés à moins de 10 pour 1.000 naissances et de mettre fin aux besoins non satisfaits de planification familiale.
En ce qui concerne la poursuite des efforts « d’appui aux programmes et politiques » inhérents à la santé et au développement des populations, en tenant compte du principe d’équité entre les sexes, ainsi que la lutte contre les violences faites aux femmes, aux enfants et aux groupes sociaux vulnérables.
L’Algérie s’est également engagée à « accorder une attention particulière à la frange des jeunes, leur permettant d’avoir une représentativité économique et une participation sociale », a ajouté M. Talhi.
Rappelant également que la population algérienne est passée de 10,2 millions d’habitants en 1962 à 46 millions en 2022, il a estimé que ces statistiques « ne doivent pas faire peur, mais être considérées comme une opportunité de se réjouir des nombreux acquis réalisés, notamment en termes de réduire la pauvreté, réduire la mortalité maternelle et infantile, améliorer les conditions de vie ».
Il a également estimé que l’Algérie dispose d’un potentiel humain « capable de créer du développement », prônant ainsi « le renforcement des capacités pour une meilleure compréhension et gestion des dynamiques démographiques ».
Pour sa part, la responsable du bureau de la FUNAP en Algérie, Faiza Bendriss, s’est félicitée des progrès accomplis par l’Algérie en matière de stratégie d’amélioration de la santé et des conditions de vie de sa population, notant sa « politique de forte volonté de renforcer les acquis et donner suite aux engagements pris au Sommet de Nairobi ».
Enumérant les nombreux défis auxquels le monde est confronté ces dernières années, elle a appelé à « l’investissement dans le capital humain des sociétés inclusives et productives » pour les relever.