L’atelier international « Connecter les personnes et les lieux pour un développement urbain et régional durable », a débuté samedi avec la participation de plusieurs experts internationaux en science régionale.
Il s’agit d’une rencontre centrée sur les sciences régionales, domaine des sciences sociales qui développe une approche analytique des problématiques urbaines, rurales et régionales spécifiques, a expliqué Semaoune Khalissa, directeur de l’École supérieure d’économie d’Oran, qui accueille les actes de l’atelier. jusqu’à dimanche.
La science régionale traite de divers domaines tels que la théorie de la localisation, l’économie spatiale, les modèles de localisation, les transports, les analyses des migrations, l’utilisation des terres et le développement urbain, les analyses écologiques et environnementales, la gestion des ressources, l’analyse des politiques publiques urbaines et régionales, les systèmes d’information géographique, la géostatistique et le tourisme, entre autres, expliqué.
« Le véritable objectif de cette rencontre internationale est de permettre à nos doctorants de s’inscrire dans une démarche d’ouverture internationale et de créer des réseaux leur permettant de publier à l’international », a-t-elle encore souligné.
Pour le président du conseil scientifique de cet atelier, Louafi Bouzouina, enseignant-chercheur à l’Université de Lyon (France), ce type d’événement contribue à donner de la visibilité aux universités algériennes.
« Cette manifestation scientifique est un premier pas vers une collaboration durable », a-t-il noté, ajoutant qu’il s’agit d’une collaboration entre chercheurs dans le domaine de la recherche scientifique et éventuellement dans le domaine de la formation dans tout ce qui touche aux sciences régionales.
Le Recteur de l’Université d’Oran2, partenaire dans l’organisation de cet atelier, M. Smain Balaska, a estimé, pour sa part, que cette rencontre qui réunit des chercheurs de différentes institutions nationales et étrangères d’horizons différents vise une interaction capable de produisant des projets de recherche perspicaces ainsi.
« La science a besoin de cette interaction et de ces échanges entre chercheurs », a-t-il souligné.