Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé lundi à Alger le lancement d’une nouvelle stratégie « efficace » d’accompagnement des étudiants étrangers en Algérie, dans le but de donner « plus de visibilité » au système d’enseignement supérieur algérien. et la recherche scientifique.
M.Baddari, qui a présidé une cérémonie d’accueil en l’honneur des étudiants étrangers sous le slogan « Marhaba Student Day » a indiqué que son secteur a lancé une nouvelle stratégie pour attirer les étudiants étrangers et renforcer la visibilité de l’université algérienne au niveau international.
Le plan repose sur plusieurs mesures « stratégiques et pratiques », dont « l’amélioration de la qualité de l’accueil et de la formation des étudiants étrangers dans les universités algériennes et la création d’un label délivré par l’autorité de tutelle de tout établissement universitaire visant à améliorer les conditions d’accueil et d’accompagnement de ces étudiants ».
Et d’ajouter que son secteur visait également à « accompagner les étudiants étrangers avec un cadre d’encadrement (enseignants et administrateurs) du premier jour d’université jusqu’à l’obtention du diplôme, en plus d’enseigner certains cours en anglais, incitant ainsi un grand nombre d’étudiants étrangers à assister à. leur parcours en Algérie ».
Rappelons que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé, à partir de cette année, de consacrer une journée aux étudiants étrangers, comme la Journée des étudiants algériens qui coïncide avec le 19 mai de chaque année.
Selon les chiffres de la Direction de la coopération et des échanges interuniversitaires au sein du ministère, l’Algérie a enregistré à ce jour la venue de plus de 63.000 étudiants de 27 nationalités des continents africain, asiatique et européen pour étudier dans ses différentes institutions universitaires, les technologies et les sciences exactes étant les spécialités les plus populaires.
La catégorie des étudiants des pays arabes représente le taux le plus élevé, suivi des étudiants africains puis asiatiques.
La direction a parfois fait état de consultations en cours avec certains représentants diplomatiques algériens en vue de « faire revivre et renouveler » des protocoles d’accord bilatéraux et des programmes exécutifs permettant l’admission d’étudiants étrangers en Algérie.