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M’hamed Issiakhem, un génie forgé dans la douleur

by Feroz Ammar
29 novembre 2022
Mhamed-Issiakhem-un-genie-forge-dans-la-douleur

Mhamed-Issiakhem-un-genie-forge-dans-la-douleur

Avec sa ligne expressive et son style reconnu de tous, M’hamed Issiakhem aura été l’un des noms indissociables de la peinture et de la culture algérienne qui a brillé dans différents créneaux artistiques à un moment crucial de l’affirmation et de la consolidation de l’identité nationale.

Artiste accompli touchant tous les domaines des arts visuels, il a également apporté sa touche unique, qui en a inspiré bien d’autres, aux œuvres cinématographiques et littéraires.

Renommé dans le monde entier pour ses autoportraits et ses portraits, l’artiste surnommé « l’œil qui rit » par son ami de toujours, l’écrivain, poète et dramaturge Kateb Yacine, porte dans son fauteuil et dans son œuvre les horreurs de la guerre et de la colonisation, qui il n’a cessé de se restaurer avec son style atypique, sa palette ancrée dans la terre et la souffrance, et des symboles qui viennent du plus profond de l’authenticité de la société.

L’Algérie, qui célèbre cette année le 60e anniversaire de la reconquête de son indépendance, possède de nombreux billets de banque et timbres, ainsi qu’une multitude de fresques murales qu’Issiakhem a réalisées, en plus d’avoir inspiré plusieurs générations d’artistes-peintres.

Fondateur de l’Union nationale des beaux-arts (Unap), il a également passé du temps à enseigner, dans une école des beaux-arts et d’architecture dirigée par Bachir Yelles, et où son atelier de peinture rivalisait avec celui de Choukri Mesli.

Issiakhem a également été dessinateur et scénographe pour des films comme « La Voie » ou « Poussières de Juillet », réalisés pour la télévision algérienne avec Kateb Yacine.

Sa relation avec Kateb Yacine, qui remonte au début des années 1950, s’est souvent reflétée dans les œuvres de chacun d’eux à travers des poèmes et des textes illustrés ou des toiles agrémentées de poèmes manuscrits comme le livret « Issiakhem, l’œil qui rit et les Américains, trente-cinq ans d’enfer en tant que peintre ».

De nombreuses oeuvres d’Issiakhem viennent désormais enrichir les collections des musées nationaux, comme « La Maternité », « Mère Inconnue », « La Vieillesse », « L’Exode » ou encore « Les Aveugles ».

Génie créatif forgé dans le drame

Né en 1928 dans le village de Taboudoucht, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, l’artiste décédé étudie à la Société des Beaux-Arts d’Alger en 1947, avant de s’inscrire à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger.Alger, puis de Paris.

A 16 ans, alors que sa famille s’était installée en 1931 à Relizane, il perd ses deux sœurs et son neveu et se fait amputer le bras gauche, suite au maniement d’une grenade ramassée dans les camps militaires mis en place pendant le Mondial. La Seconde Guerre. Après la tragédie, Issiakhem vivra toute sa vie meurtri dans la chaire et dans son âme, et son œuvre sera définitivement marquée du sceau de la douleur.

De l’enfer vécu par le peintre, Kateb Yacine dira qu’il a souvent vu Issiakhem travailler sur une toile pour « la détruire d’un coup (…) dans un suprême effort de tension créatrice », comme si toute son oeuvre était « cette grenade « . qui n’a jamais fini par exploser entre ses mains… ».

A propos de cette souffrance, la regrettée romancière et universitaire Assia Djebar dira qu’il « peignait avec la main qu’il a perdue », tandis que son biographe et ami, Benamar Mediene, estimait qu’Issiakhem « trouvait son exutoire dans le grand nombre du moi obscur ». – des portraits dépourvus d’artifices esthétiques » qu’il réalise.

En 1980, M’hamed Issiakhem reçoit la première Simba d’Or à Rome, prix de l’UNESCO dédié à l’art africain, avant de mourir le 1er décembre 1985, laissant derrière lui un riche patrimoine conservé aujourd’hui au Musée national des beaux-arts de Alger. et auxquels s’ajoutent les nombreux tableaux appartenant à des particuliers, collectionneurs et proches du peintre.

Aujourd’hui, le style d’Issiakhem reste reconnaissable et omniprésent dans l’enseignement des arts plastiques et dans les palettes d’un grand nombre de plasticiens algériens.

En 2010, à l’occasion du 25e anniversaire de sa mort, le Musée d’art moderne d’Alger lui consacre une exposition qui, en deux mois, attire plus de 30.000 visiteurs.

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