Le procureur général près le tribunal correctionnel de Dar El-Beïda (Alger) a requis samedi des peines allant de 10 ans de prison à la peine de mort contre les prévenus dans l’affaire du jeune Djamel Bensmaïn, tué en août 2021 à Larbaâ Nath Irathen ( Tizi). Ouzou).
Cent deux (102) prévenus, dont quatre (4) femmes, sont poursuivis dans cette affaire pour plusieurs chefs d’inculpation, à savoir la commission d’actes terroristes et subversifs contre l’État, l’unité et la stabilité nationales et le fonctionnement normal des institutions, par ensemencement. terroriser la population et créer un climat d’insécurité en attaquant des personnes, en mettant leur vie en danger et en endommageant leurs biens, ainsi qu’en se livrant à des meurtres avec préméditation et à des embuscades.
Dans son réquisitoire, le procureur général a souligné que ce crime visait à déstabiliser le pays, à travers les tentatives du mouvement terroriste « MAK » et de ceux qui embrassent ces idées de l’engloutir dans un tunnel obscur. Le crime, qui a coïncidé avec les incendies de forêt enregistrés à l’été 2021, a été commis à la suite « d’un complot visant à semer le désordre et la discorde », a-t-il ajouté.
« Il s’agit d’actes de terrorisme visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’État et à empêcher le fonctionnement de ses institutions », a déclaré le procureur général.
Pour rappel, des vidéos détaillant l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïn ont été diffusées lors de la séance du matin.