Le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Municipalité a organisé, jeudi, à Alger, une journée d’étude qui a réuni les directeurs de l’habitat des 58 wilayes, consacrée à l’examen des moyens de lever les obstacles administratifs à la mise en œuvre du programme d’habitat rural.
Organisée au siège du Fonds national du logement (CNL), cette rencontre était animée par le directeur général du Logement au sein du ministère, Mohamed Merdjani, en présence de membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), conduits par le président de la commission de l’habitat, de l’équipement, de l’hydraulique et de l’aménagement du territoire, Ammar Oulmi, ainsi que les directeurs de ministère et les directeurs de l’habitat de la wilaye 58.
Dans une déclaration à la presse en marge de cette journée d’étude, M. Merdjani a souligné que cette rencontre vise à « repenser le dispositif lié à la réalisation de l’habitat rural pour alléger la charge des démarches administratives, permettre aux citoyens de réaliser leur logement en cette formule et assurer la réalisation de ce programme ».
Cette formule, qui représente « plus de 60% des programmes de logements » développés par l’Etat, est destinée aux habitants du Grand Sud, des Hauts Plateaux et des zones rurales en général, a-t-il précisé.
La présence de parlementaires à cette réunion de concertation qui a réuni les acteurs du logement démontre que le ministère veille à ce que les représentants de la population jouent un rôle dans l’issue des ateliers organisés dans le cadre de cette réunion.
De son côté, M. Oulmi a déclaré, en marge de la rencontre, que sa présence aux côtés d’un certain nombre de députés qui étaient par le passé à la tête des Assemblées Populaires Communales (APC), vise à débattre et enrichir le logement rural formule, en examinant certains obstacles rencontrés par les citoyens vivant en milieu rural, afin de bénéficier de cette formule.
La participation des députés à cette journée d’étude permettra « d’imaginer des mécanismes pour assurer au citoyen l’opportunité de bénéficier de cette formule très demandée ces derniers temps », a-t-il dit, estimant que le logement rural contribuera à sédentarisation de la population en milieu rural, susceptible d’aider le paysan à poursuivre ses activités agricoles ou d’élevage.
Les mécanismes issus de cette journée d’étude permettront également, selon le président de la Commission, d’insuffler « plus de dynamisme » dans la répartition de l’habitat rural, d’autant plus que le financement de l’habitat se taille la part du lion du budget alloué au secteur dans le cadre du Loi de finances pour l’exercice 2023.