Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s’est dit prêt à prendre en charge les préoccupations des sages-femmes, avec le partenaire social, et à examiner la possibilité de créer un institut supérieur de formation des sages-femmes dans le sud, a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué. .
Lors d’une réunion mardi avec une délégation du Syndicat national des sages-femmes, M. Saihi a souligné sa « volonté de travailler avec le partenaire social pour résoudre les problèmes rencontrés par les sages-femmes, pour leur fournir un cadre de travail adéquat, pour examiner la possibilité de créer un institut de formation supérieure dans le sud dédié à cette catégorie et d’ouvrir le champ de la formation continue », outre de « revoir le statut des sages-femmes, en définissant les responsabilités au niveau des formations sanitaires », ajoute le communiqué. .
M. Saihi s’est également dit « prêt à se saisir des préoccupations et des enjeux soulevés pour améliorer la situation socio-professionnelle de tous les professionnels de santé, chacun dans son domaine et sa spécialité ».
La présidente du Syndicat national des sages-femmes, Mme Karouche Akila, s’est exprimée en son nom sur les « problèmes et difficultés » rencontrés par les sages-femmes dans leur travail, recommandant « de mieux faire connaître cette profession et le domaine d’intervention des sages-femmes, à travers le développement de la nomenclature des missions, révision des conditions de travail et du système de formation ».
Mme Karouche a souligné « l’importance du langage du dialogue comme solution aux revendications soulevées, notamment celles concernant le statut de la sage-femme », affirmant que cette dernière « conservera ses droits et ses devoirs ».
Elle s’est félicitée « de la nouvelle stratégie adoptée par le ministère, à savoir le plan d’action pour les activités liées aux patients, notamment dans son troisième axe concernant la relance du dialogue avec le partenaire social, en plus de compléter les lois fondamentales liées au personnel. du secteur ».
Le président du syndicat a souligné qu’il met toute sa confiance dans « la tutelle et la personne du ministre de la santé pour l’accompagner dans la résolution dans les meilleurs délais des problèmes en suspens dans le cadre des objectifs fixés pour le développement du secteur. de la santé ».
Cette réunion, à laquelle assistent les directeurs de l’administration centrale, s’inscrit dans la série de réunions de concertation initiées par le ministère avec le partenaire social pour renforcer et favoriser le dialogue.