Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Enseignement, Yacine Merabi, a affirmé, jeudi, à Alger, la volonté de son secteur de mettre en œuvre les mécanismes capables de répondre aux besoins de l’économie nationale par des réformes fondées sur une approche donnée, en fonction de la demande de la Formation.
Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), consacrée aux questions orales adressées aux membres du gouvernement, M. Merabi a expliqué que le secteur de la Formation et de l’Enseignement Professionnels « est en train de mettre en œuvre diverses recommandations du Gouvernement visant à développer l’économie nationale, en ce sens qu’il offre un ensemble de mécanismes capables de faire un saut qualitatif pour répondre aux besoins de l’économie nationale ».
A cet effet, « les moyens de formation ont été renforcés en fonction des besoins du marché, avec 24 accords-cadres et 1.280 accords de partenariat signés en 2020 et 2021 dans le but de développer des partenariats avec différentes filières », a-t-il précisé.
Des réformes ont également été adoptées, basées sur une approche de la formation basée sur la demande plutôt que sur l’offre, pour laquelle le Conseil de partenariat pour l’enseignement et la formation professionnels a été créé dans le but « d’adapter les offres de formation aux exigences de l’environnement social-économique « , outre l’élaboration de la carte nationale de l’éducation et de la formation professionnelle et la contribution au développement des filières de formation et aux besoins du marché du travail », indique le ministre.
Dans le même contexte, le ministre a affirmé que son secteur « a la responsabilité de répondre aux besoins du marché du travail en formant une main-d’œuvre qualifiée, ainsi qu’en accompagnant les jeunes dans la réalisation de leurs projets professionnels et en facilitant leur insertion dans la vie active ». . », soulignant sa volonté « d’encourager les jeunes à créer des petites entreprises et des start-up, en commercialisant des projets professionnels portés par des diplômés du secteur public et privé
Concernant la réticence des jeunes à se former après la mise en place des allocations chômage, M. Merabi a révélé qu' »il y a eu quelques cas d’abandons, mais ils restent insignifiants par rapport au nombre total de stagiaires estimé à 500.000″, soulignant. que le ministère travaille à « l’organisation de formations qualifiantes de courte durée au profit des primo-demandeurs d’emploi et des allocataires d’allocations chômage, en fonction des offres d’emploi de la fonction publique ».