Le candidat algérien, l’ambassadeur Larbi Djacta, a été réélu haut la main à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) des Nations unies face au candidat marocain, El Hassane Zahid.
Les élections se sont déroulées le vendredi 4 novembre, au niveau plénier de la cinquième commission, l’Algérie a battu le Maroc sur le score de 121 à 64. Un résultat qui a été le fruit d’un effort inlassable entrepris par l’appareil diplomatique et surtout sur le l’occasion de la dernière session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
La réélection de M. Djacta à la tête de cette commission est, sans aucun doute, une reconnaissance de l’excellent travail effectué durant son premier mandat et entérine le retour de la diplomatie algérienne, conduite par le Président de la République, M. Abdelmajid Tebboune, sur la scène internationale.
Il convient de rappeler que l’ICSC est un organe indépendant d’experts créé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1974, chargé de renforcer et de maintenir des normes élevées dans la fonction publique internationale, tout en équilibrant les besoins et les préoccupations des États membres et des principales parties prenantes.
C’est l’instance par excellence qui veille à ce que l’ensemble du système des Nations Unies et le personnel du Secrétariat de l’ONU remplissent leurs fonctions et garantissent le fonctionnement exemplaire de l’organisation mondiale.
Les élections de cette année, qui opposaient respectivement les deux candidats algérien et marocain, revêtent une importance particulière. Il s’agit en effet du deuxième affrontement consécutif, après celui de novembre 2018, au cours duquel l’ambassadeur Djacta avait été élu in extremis avec quatre voix d’écart, soit 97 voix contre 93 pour le même candidat du Maroc.
Le score écrasant de cette période, du simple au double, parle de lui-même.