« Biladi ouhibouki », spectacle musical issu de la fusion des orchestres symphonique et polyphonique de l’Opéra d’Alger avec l’orchestre d’harmonie de la Garde républicaine, a été présenté vendredi soir à Alger devant un public captivé.
Organisé dans le cadre du programme d’activités artistiques pour célébrer le 68e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, le spectacle a revisité, pendant deux heures, le répertoire musical à travers une sélection de chants et chants patriotiques dédiés à la lutte de libération et en Mémoire. des braves martyrs.
La soirée a débuté par une ballade artistique animée par la fanfare de cornemuse de la Garde Républicaine, qui a ravi le public avec un voyage musical à travers le patrimoine algérien. Sur fond de rythmes festifs de tambourins et d’El mezoued (cornemuse), le groupe a offert un spectacle d’une qualité chorégraphique uniforme, grâce à une esthétique vestimentaire (uniformes) propre à ce corps constitué.
Sous la baguette de Goumiri Sadek, l’Orchestre de la Garde Républicaine a interprété plusieurs morceaux et chants patriotiques à la mémoire et à la gloire des martyrs et combattants de l’indépendance.
« Djazaïrouna », « ya assima » de Dahmane El Harrachi », Yemma Gouraya », « Goumari », « Mara dyoughal » de Djamel Allam ou encore « Farha oua Zehwa » figuraient parmi les titres interprétés par les 45 musiciens de l’orchestre. de la Garde Républicaine.
Entrés en scène avec l’hymne national, les orchestres symphoniques de l’Opéra d’Alger (l’Orchestre Symphonique et le Chœur Polyphonique) et l’orchestre d’harmonie de la Garde Républicaine ont interprété un répertoire musical riche et varié en genres et en textes.
Dans la fusion, les solistes des deux orchestres ont accompagné les chanteurs qui ont parcouru le répertoire algérien dans toute sa diversité.
Sous la baguette du maestro Lotfi Saïdi, les orchestres fusion ont joué des chansons et des morceaux célèbres du répertoire algérien tels que « min ajlika ya watani », « min jibalina », « Ayemma aazizen ur tsrou » de Farid Ali, « Dzair nchalah ad tehlud » de Cherif Kheddam, et « El hamdou li allah mabkach el istiamar », chanson emblématique de Hadj M’hamed El Anka dédiée à l’indépendance de l’Algérie.
« La fusion entre ces orchestres a donné une grande prestation de haute qualité technique, vocale et artistique », a souligné la directrice générale de l’Opéra, Fatma Zohra Namous, à la fin de cette prestation.