Le bureau algérien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi que l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) apporte son soutien aux laboratoires de microbiologie africains pour une meilleure utilisation des antimicrobiens.
S’exprimant à l’occasion de la Journée nationale des antimicrobiens (22 novembre) et de la Semaine mondiale de gestion des antimicrobiens, qui se sont tenues du 18 au 24 novembre, le Dr Houria Khelifi du bureau de l’OMS a déclaré que l’ONU a choisi l’Institut Pasteur pour aider les laboratoires des pays africains dans le domaine. de la microbiologie pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.
Dans le même contexte, le Dr Khelifi a souligné l’importance de cette opération pour l’IPA, surtout après l’adhésion de l’Algérie au Système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (GLASS) en 2020 et la mise en place d’un système national de suivi de la consommation de ces antimicrobiens, suivi par la réalisation d’enquêtes dans ce domaine en plus d’encourager les études scientifiques.
Les micro-organismes tels que les bactéries, les champignons, les parasites et les virus sont devenus résistants aux antibiotiques, aux antipaludéens et aux antiviraux, posant ainsi « un grand danger pour la santé » en raison de la croissance rapide de ces organismes sans révéler de nouvelles molécules pour y faire face, a-t-il ajouté. représentant.
Elle a également souligné la forte résistance des bactéries pour la santé humaine, animale et végétale, mais aussi ses lourdes conséquences sur les aspects socio-économiques, nécessitant des procédures urgentes et une coordination des efforts entre les secteurs afin d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). , indiquant que la résistance aux antimicrobiens figure parmi les 10 principaux risques pour la santé publique.
Le Dr Khelifi a également évoqué le partenariat tripartite avec son approche « One Health », rappelant l’alliance tripartite réclamée par l’Assemblée générale de l’ONU, entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’environnement mondial, pour soutenir l’élaboration d’une politique et d’un plan d’action pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.
L’OMS, ajoute-t-elle, a appelé à la mise en place de protocoles efficaces de prise en charge et de prévention des maladies infectieuses grâce à des médicaments de qualité mis à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin.
Pour sa part, le représentant de la FAO, Karim Boughalem, a affirmé son soutien aux efforts de l’OMS dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens pour la protection de la santé humaine, animale et végétale, en particulier dans les pays en développement à faible revenu, soulignant qu’il a accordé des organisation d’assistance concernant l’encadrement et la prévention de cette résistance.
Il a également rappelé l’enseignement à distance sur la sécurité alimentaire pour renforcer les campagnes de sensibilisation de tous les acteurs de l’agriculture pour atteindre l’objectif « One Health ».