La question sahraouie fait face à une revitalisation de l’activité diplomatique en Europe afin de faire avancer le processus de règlement conformément aux résolutions de la légalité internationale.
Lors du lancement des événements politiques et culturels à Saragosse (Espagne), le représentant du Front Polisario en Europe et dans l’Union européenne, Oubi Bouchraya Bachir, a souligné le rôle positif que l’UE devrait jouer pour dynamiser le processus de règlement en Sahara occidental.
Dans ce sens, M. Oubi Bouchraya Bachir a présenté les positions de l’UE et celles de ses institutions exécutives et législatives telles que le Parlement européen.
Répondant à une question sur l’interaction de l’UE avec les développements au Sahara Occidental depuis le 13 novembre 2020, le diplomate sahraoui a souligné que la position de l’UE dans son ensemble reste en faveur du processus de règlement basé sur la légalité internationale, « malgré les tentatives visant à saper cette processus au détriment de la stabilité et de la sécurité dans la région », a rapporté l’Agence de presse sahraouie (SPS).
M. Oubi Bouchraya Bachir a appelé, à cette occasion, les diplomates sahraouis et les mouvements de solidarité avec la cause sahraouie, les politiques et législateurs européens, ainsi que les médias à soutenir la relance de l’activité diplomatique sur cette question et à soutenir la lutte sahraouie, notamment L’Armée de libération du peuple sahraoui (SPLA) est engagée dans une guerre depuis novembre 2020 après que le Maroc a violé l’accord de cessez-le-feu.
Diplomates, avocats et journalistes animeront des conférences qui mettront en lumière la réalité de la question sahraouie d’un point de vue politique, médiatique et juridique.
Cet événement politique et culturel a été organisé par la Représentation du Front Polisario en Espagne, sous la tutelle de la mission du Front en Aragon et de l’association de solidarité « Oum Dreyga » avec la cause sahraouie.
La rencontre s’est déroulée en présence de diplomates sahraouis et espagnols, de représentants du Front Polisario dans les régions espagnoles, de membres du mouvement de solidarité espagnol, ainsi que de chercheurs.
L’activité de la première journée a été marquée par une intervention du représentant du Front Polisario en Espagne, Abdellah Larabi, qui a soulevé la question sahraouie d’un point de vue juridique et des droits de l’homme, en faisant appel à la communauté internationale et aux amis sahraouis. peuple de continuer à défendre la légalité internationale.
Jeudi, le membre du Secrétariat national, Oubi Bouchraya Bachir a passé en revue, à Amsterdam (Pays-Bas), lors d’un débat ouvert sur la question sahraouie, les derniers développements de la question sahraouie ainsi que la responsabilité des communautés européennes et de la société civile . forces pour assurer la ferme application du droit international au Sahara Occidental.
Revenant sur les différentes étapes du conflit au Sahara Occidental, le responsable sahraoui a insisté sur la responsabilité de l’UE face à la dérive dangereuse que connaît la région, grâce à l’expansion marocaine qui bénéficie du soutien tacite des pays européens aux positions contradictoires, qui s’abstiennent d’exprimer leur soutien ouvert au choix démocratique, celui de l’autodétermination.
Les participants ont exprimé, au cours du débat, leur souhait de s’intéresser davantage aux développements du problème sahraoui, s’interrogeant sur le rôle que l’Europe et les Pays-Bas en particulier pourraient jouer dans la recherche d’une solution à ce conflit, d’autant plus que les arrêts du La CJUE reconnaît le Sahara Occidental et le Royaume du Maroc comme deux territoires séparés et distincts.
Dans le même contexte, la représentante du Front Polisario en Italie, Fatima Mahfoud, a présenté une communication, par visioconférence, concernant l’inaction du Conseil de sécurité à appliquer les résolutions onusiennes inhérentes au référendum sur l’autodétermination des Sahraouis . personnes.
Fatima Mahfoud a parlé de la situation qui prévaut au Sahara Occidental, qui attend toujours une solution pacifique et la mise en œuvre du plan de règlement ONU-UA et dont le peuple continue de se battre pour exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, tout en souhaitant que la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU assume la responsabilité d’éviter la détérioration de la situation dans la région, face à l’intransigeance de l’occupant marocain qui refuse d’appliquer le droit international.
Le Maroc, selon le représentant du Front Polisario en Italie, poursuit les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, en plus du black-out médiatique et du siège militaire imposé sur ce territoire.
La présentation, à laquelle ont participé plusieurs étudiants et professeurs de l’Université italienne, a représenté une occasion d’enrichir le débat autour de la question sahraouie, du rôle de l’ONU dans la décolonisation, mais aussi de l’inaction du Conseil de sécurité pour faire respecter le droit international. .