Plus d’une cinquantaine d’érudits du soufisme et disciples de la confrérie Al Chikhia Tariqa, nationaux et étrangers, participent aux travaux du 6e congrès international de la confrérie mystique Al Chikhia, qui s’est ouvert mercredi à Ghardaïa.
Organisée à l’Université de Ghardaïa à l’initiative de la Zaouïa de Cheikh Sidi El Hadj Ben Bahous de Metlili sous le haut patronage du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, cette sixième édition, consacrée à la célébration de la pensée « Sidi Slimane Ben Abi Samaha El Boubakri », est une initiative destinée à rendre hommage à ce saint et pieux disciple de la tariqa.
La cérémonie d’ouverture de cette manifestation de deux jours a été marquée par la participation des représentants des ministres des Affaires religieuses et des Wakfs, de la Culture et des Arts, des moudjahidines, ainsi que du wali de Ghardaïa, Abdellah Abinouar.
Dans son discours d’ouverture de cette rencontre sur le thème « Rassembler les diplômes comme référent spirituel et préserver l’identité nationale », le directeur général des rencontres internationales de la tariqa Al Chikhia, Hamza Al Sidi Cheikh a indiqué que « cette rencontre qui s’inscrit dans le célébrations de l’accomplissement des 68 ans depuis le déclenchement de la révolution le 1er novembre 1954, elle vise à cultiver l’esprit de sacrifice de nos aïeux pour l’indépendance du pays, dans un cadre rassembleur et à renforcer l’unité. des personnes et leur coexistence ».
Dans une déclaration à l’APS, M. Hamza Al Sidi Cheikh, a souligné que « la pensée soufie de la confrérie est basée sur la revitalisation du patrimoine historique, éducatif et spirituel de notre pays dans la lutte contre l’invasion étrangère, la préservation de notre spécificité nationale et civilisationnelle ». , ainsi que l’unité nationale ».
« Nous travaillons à renforcer notre Tariqa en tant que bastion de la religion, de la science et de la culture, tout en mettant l’accent sur les rôles de nos ancêtres et pionniers dans l’orientation et l’orientation de notre société basée sur la paix spirituelle et l’unité de rang, tout en promouvant la conscience de l’unité et de la cohésion parmi les nôtres pour la construction de la nouvelle Algérie ».
Pour de nombreux participants approchés par l’APS, ce type de rencontre vise à renforcer le rôle des Zaouïas dans la promotion de la paix spirituelle et la défense de notre référent religieux, à savoir l’Islam.
Ces rencontres ont aussi pour mission de contribuer à des projets de développement humain, tout en favorisant l’entraide et la qualification du citoyen, à travers la coordination avec toutes les unités, organismes, associations et zaoui concernés, ont-ils estimé.
Pour le commissaire de cette rencontre et le coordinateur des zaouïas Al Chikhia, Mohamed Cheik Djillali, « cette manifestation est l’occasion de mettre en lumière les apports des zaouïas pour rassembler et construire la paix, pour renforcer la cohabitation et le respect ».
« Aussi, il s’agit de mettre en lumière les responsabilités de la zaouïa, des musulmans d’aujourd’hui, qui consistent à se parer des vertus islamiques, à savoir les valeurs de reconnaissance mutuelle, d’amour, de miséricorde, de tolérance et de paix », a-t-il dit, insistant dans le même temps sur la lutte contre les déviations et les fléaux sociaux selon les préceptes de l’Islam.
Au cours de cette rencontre (16-17 novembre), des académiciens, chercheurs et dignitaires spirituels de la Tariqa Al Cheikiya de différentes régions du monde évoqueront la pensée des fondateurs et disciples de cette confrérie, son influence et son influence sur de nombreuses autres écoles soufies autour du monde.
Plusieurs sujets liés au soufisme, son origine, ses érudits, l’impact de la tariqa d’Al Chikhia dans l’éveil des consciences à l’époque coloniale et dans le monde seront également abordés dans les actes de cet événement dans les ateliers organisés à Metlili et Zaouïa Al Chikhia.
Pour les organisateurs, cette rencontre se veut un carrefour universel pour diffuser un message d’ouverture, de solidarité, de paix et d’amour.