Les deux pièces « Mira » (Algérie) et « Nu ne razbuna » (Roumanie) ont remporté ensemble, vendredi soir, à El Oued, le Prix du meilleur spectacle intégré à l’issue de la deuxième édition du Festival international du monodrame féminin . .
Les monodrames « Mira » (Algérie), présentés par la troupe Mosaïque, dirigée par Hicham Bousahla, et interprétés par Souad Djenati et « Nu ne razbuna » (Roumanie), ont remporté à juste titre le Prix du meilleur spectacle intégré de créativité théâtrale monodramatique, dit un rapport de jury.
Le spectacle « Mira », présenté sous un mélange de tons et de lumières, racontait l’histoire d’une jeune femme de 28 ans, orpheline, élevée dans la maison d’un de ses proches et née, malgré ses conditions sociales, dans l’innocence et la franchise.
Intitulé « Nu te razbuna pe noi », l’autre monodrame roumain raconte une histoire vraie qui traitait des souffrances de la société roumaine sous le régime communiste des années quarante du siècle dernier. Le spectacle est revenu sur les conditions qui ont forcé les citoyens à quitter leur patrie.
Le prix du meilleur spectacle monodrame est allé à la compagnie tunisienne Douroube El-Intaj pour le spectacle « Gamra », tandis que le prix de la meilleure scénographie a été remporté par la troupe égyptienne « One-Mind » pour le monodrame « Sourat Mary ».
Le spectacle intitulé « Bouka Mona Lisa », produit par le Théâtre libre d’El-Beïda en Libye, a reçu le prix du meilleur texte et de la meilleure musique de scène, et le prix de la meilleure actrice est allé à Nourhane Sadki dans Doumia Moufakaka.
D’autres troupes européennes représentant la France et la Belgique ont participé à ce festival, au programme duquel des ateliers de formation pour les amateurs de monodrame, de cinéma, de scénario et de mise en scène étaient assurés et encadrés par des spécialistes.
Dédié en hommage posthume à l’actrice algérienne Aicha Adjouri, dite Kelthoum, ce deuxième événement international est accueilli par le centre culturel Mohamed Lamine Lamoudi de la ville d’El-Oued.