La pièce « El Djathoum », drame critiquant l’autoritarisme et l’ordre social régi par des lois conventionnelles rétrogrades, a été présentée au public mardi soir à Alger.
Produit par le Théâtre National Algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA), « El Djathoum » (Le Spectre de la Nuit), mis en scène par Abdelkader Azzouz, sur un texte de Wafaa Brahem-Chaouche, est une critique d’un ordre social établi à travers un histoire d’un mariage arrangé entre une jeune femme rebelle et un chef de village.
Raconte en 90 minutes l’histoire de Sadek El Kebir, un chef de tribu qui demande la main de Fouzia, une jeune rebelle qui conteste ce mariage arrangé par sa mère, camp de Wahiba Bâali, qui voit en ce prétendant un puits. homme à tout faire et surtout doué de pouvoir.
Forcée par sa mère de se plier à la pression des villageois sous l’autorité de Cheikh Sadek, Fouzia défend son choix de refuser un mariage forcé à celui qui s’avérera plus tard être l’assassin de son père et de tous. ses prétendants.
Les rebondissements de cette histoire entre Fouzia et son prétendant sont l’essence de cette pièce au rythme plat.
Alors que la prestation des comédiens a été plébiscitée par le public, majoritairement étudiant, l’idée d’introduire des danseurs dans cette représentation n’était pas du goût de certains téléspectateurs, qui estimaient que le recours à la chorégraphie était « inutile » dans une tragédie considérée comme « inachevé ».
Jugeant la pièce « thématiquement instructive », certains spectateurs ont cependant noté « des incohérences entre le texte et la société suggérée dans laquelle les faits et les coutumes se déroulent ».
« El Djathoum » est le deuxième spectacle produit par TNA pour l’année 2022, après la chanson « Basta » réalisé par Brahim Chergui.