La lutte contre le changement climatique est l’une des priorités de l’Algérie au niveau national et international, d’où la participation du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune au sommet des dirigeants mondiaux de la 27ème Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP 27) à Charm el-Cheikh (Egypte).
L’Algérie a toujours réitéré son engagement à aborder les questions climatiques lors des différents sommets mondiaux connexes, tout en poursuivant ses efforts pour promouvoir son rôle à travers plusieurs initiatives maintes fois saluées.
Le président Tebboune n’a cessé d’insister sur l’importance de mobiliser tous les moyens et de prendre les mesures et dispositions nécessaires pour lutter contre les effets du changement climatique, notamment le Plan national climat et la loi de lutte contre les risques majeurs, ainsi que pour relancer l’environnement vert. projet de barrage pour aider à créer une zone verte à faible émission de carbone.
Dans ce contexte, le président Tebboune participera au Sommet mondial sur le climat (COP-27) les 7 et 8 novembre, aux côtés de dirigeants mondiaux, de chefs d’organisations onusiennes et d’experts d’organisations internationales et régionales pour discuter de l’impact du changement climatique.
En juin dernier, le président de la République a reçu une invitation du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour assister au sommet, qui lui a été accordée lors de l’audience qu’il a accordée au Premier ministre égyptien Moustafa Madbouli.
Organisé par l’ONU sous le slogan « Ensemble vers la mise en œuvre », cet événement international, qui sera présidé cette année par l’Égypte, vise à mobiliser l’action collective sur les mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique et à mettre en œuvre les recommandations du Conseil de Paris. L’Accord sur le climat de 2015 (France) ainsi que la Conférence de Glasgow (Royaume-Uni) de 2021.
En 2016, l’Algérie a ratifié l’Accord de Paris sur le changement climatique (COP21), qui vise à maintenir l’augmentation de la température moyenne en dessous de 2 C à la fin du siècle actuel. L’Algérie s’est engagée à soutenir la communauté internationale dans ses efforts de lutte contre l’effet de serre, malgré sa contribution de longue date à la lutte contre ce phénomène, compte tenu de la prédominance du gaz naturel considéré comme une énergie propre dans son mix énergétique.
Ainsi, la participation de l’Algérie à la réunion de Charm el-Cheikh se veut être l’occasion de présenter ses démarches et efforts initiés et de mettre en lumière ses stratégies nationales visant à faire face au changement climatique, dans l’application de ses engagements dans ce domaine et quant à sa ratification de toutes les conventions internationales visant à réduire les émissions de gaz et à lutter contre l’effet de serre.
Dans le cadre de ses initiatives de protection du climat, l’Algérie a adopté en 2020 le Plan National Climat (PNC) pour la période 2020-2030, qui est considéré comme sa vitrine internationale dans ce domaine et qui vise à réduire le taux d’émissions de gaz à effet de serre . de 22%, sous forme d’engagement conditionnel (si le pays bénéficie d’un financement international et d’un transfert de technologie) et de 7% sous forme d’engagement volontaire.
Ce plan se veut l’outil opérationnel de mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre les impacts négatifs du changement climatique, prévoyant 155 opérations et activités visant à s’adapter aux effets du changement climatique et à les limiter pour la prochaine décennie, notamment par réduire les émissions de gaz à effet de serre et en intégrant la dimension climatique dans les différentes politiques publiques de développement.
Elaboration d’une loi-cadre sur le changement climatique
L’Algérie s’emploie également à renforcer son arsenal juridique et à adapter sa législation sur le changement climatique aux circonstances actuelles en élaborant une loi-cadre sur le changement climatique.
Dans le cadre de sa politique en matière d’environnement, le Gouvernement a introduit, au sein des missions essentielles du Ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables, l’élaboration de stratégies et de plans d’action, notamment ceux liés aux questions environnementales. , y compris le changement climatique et la protection de la biodiversité et de la couche d’ozone, ainsi que la préparation et la coordination du processus de négociation sur le changement climatique, en plus des prérogatives pour mettre en œuvre cette stratégie en collaboration avec les secteurs concernés.
Il s’agit également de la création du Commissariat aux Energies Renouvelables et à l’Efficacité Energétique (CEREFE), subordonné au Premier Ministre, pour garantir la coordination entre les secteurs pour le développement des énergies renouvelables en Algérie, ce qui témoigne de ses efforts et de son engagement dans la lutte contre changements climatiques.
Le grand intérêt de l’Algérie pour les questions climatiques et la protection de l’environnement s’est également traduit par l’annonce de la relance et de l’extension du projet de barrage vert sur une superficie de 4,7 millions d’hectares dans les années à venir.
L’Algérie a également relevé plusieurs défis visant à soutenir sa politique de lutte contre le phénomène du changement climatique, en élaborant une certaine stratégie d’où est née la « Commission nationale climat », composée de 18 secteurs ministériels et chargée du suivi des stratégies de lutte contre le changement climatique et ses effets sur le développement.
Le plus grand pays d’Afrique a mis en place un « plan de revitalisation de l’économie verte » qui comprend, entre autres objectifs, le recyclage, le soutien aux industries de transformation et l’incitation à l’investissement dans les déchets de matières premières, pour assurer la maîtrise des effets sur l’environnement et les techniques de traitement, en plus de introduction d’un allégement fiscal pour les entreprises industrielles qui s’engagent à réduire les émissions de gaz et de déchets chimiques nocifs pour l’environnement.
L’Algérie a également développé un programme national de reboisement à travers l’initiative « Un arbre pour chaque citoyen » visant à planter au moins 43 millions d’arbres, ainsi qu’un programme de conversion de 150.000 véhicules au gaz de pétrole liquéfié (GPL) et la création de structures nationales. mettre en œuvre des projets stratégiques pour la production d’énergie propre, comme l’hydrogène vert.