Le président du Registre national du cancer à l’Institut national de la santé publique, le Pr Doudja Hamouda, a indiqué mercredi à Alger que plus de 47.000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés au niveau national en 2019.
Le Registre National n’a rapporté que les résultats de l’année 2019, car 2020 et 2021 ont été marqués par la propagation du Covid-19, qui a paralysé les différentes activités de santé ainsi que la diminution du nombre de patients atteints de cancer qui ont été testés durant cette période , il expliqua. gestionnaire à la réunion annuelle du Réseau national des registres du cancer.
Selon le professeur Hamouda, « le cancer est une maladie qui ronge tous les pays pour plusieurs raisons dont les principales sont la vieillesse, le changement de mode de vie, la sédentarité, le tabagisme, l’alcool et bien d’autres facteurs comme la pollution ».
Concernant l’évolution de cette maladie en Algérie, le spécialiste a souligné que « le taux de prévalence est passé de 112 cas pour 100.000 habitants en 2017 à 96,3/100.000 habitants en 2018. En 2019 la moyenne touchait les 126/100.000 habitants ».
Cinq (5) types de cancers sont les plus répandus en Algérie, à savoir les cancers du sein, colorectal, du poumon, de la prostate et de la thyroïde.
Cette augmentation du nombre de cas est due au dépistage précoce qui permet de réduire le taux de mortalité et garantit une bonne prise en charge du cancer, selon Mme Hamouda.
Le responsable a souligné « l’importance de prendre des mesures urgentes à l’avenir pour éviter l’instabilité des ressources humaines en charge du registre et pour améliorer les conditions de prise en charge des patients et la qualité des données, en plus de la digitalisation de la gestion des centres anticancéreux « .