Le gouvernement a examiné mercredi, lors de la réunion présidée par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, un ensemble de mesures à mettre en œuvre pour compenser la dégradation du lac Réghaïa à Alger, ont indiqué les services du Premier ministre dans un communiqué.
Ces mesures, présentées par le ministre de l’environnement et des énergies renouvelables dans sa communication sur le projet d’aménagement du lac de Réghaïa, visent notamment à renforcer le contrôle des unités classées en zone industrielle et le classement immédiat du site conformément à la loi 11 -02 sur les aires protégées, dans le cadre du développement durable et de l’éradication des habitats précaires situés à l’intérieur de la réserve, selon la même source.
Dans ce contexte, le ministre a rappelé que ce lac est aujourd’hui le seul vestige de l’ancien marais de la Mitidja avec une superficie de plus de 1.500 ha, regroupant une remarquable diversité de milieux naturels.
Cependant, le ministre a indiqué que « compte tenu des pressions croissantes et des usages incompatibles avec la vocation du site, ce dernier risque de perdre une partie de ses caractéristiques écologiques et paysagères et de ne pas préserver sa naturalité et sa durabilité », ajoute le communiqué.