Un large public d’artistes, de jeunes et de familles a suivi samedi soir à Annaba, la généraliste de la nouvelle production du théâtre régional Azzedine-Medjoubi intitulée « Ettaihoune » (Perdue).
Mise en scène par Ahmed Rezag, la pièce met en lumière l’impact puissant du monde virtuel et des médias sociaux sur la pensée des individus et sur la nature des relations entre les membres de la société.
L’ouvrage traite de l’histoire d’un pompier dont la mort dans un incendie de forêt en tant que victime du devoir est largement répandue et dans son village une stèle commémorative est érigée en son honneur.
De retour au village après plusieurs années, tout le monde est surpris de le voir, surtout sa femme qui s’était remariée après l’annonce de sa mort par l’imam du village.
Le spectacle de 80 minutes se déroule dans un décor évocateur de l’univers virtuel et met en lumière la polémique entre ceux qui ont annoncé sa mort puis tenté de cacher son retour, alternant tableaux chorégraphiques et musicaux.
La pièce est une mise en garde contre l’impact des réseaux sociaux sur la société qui, sous l’effet du flot incessant de vaines nouvelles, a perdu le sens des valeurs nobles qui régissent les relations entre les individus, a expliqué le réalisateur.
La pièce sera à nouveau présentée au théâtre régional Azzedine-Medjoubi jusqu’au 21 novembre avant de visiter plusieurs wilayes du pays, est-il indiqué.