Depuis son indépendance en 1962, la diplomatie algérienne, aujourd’hui clé de voûte de l’Algérie nouvelle, a joué un rôle important de médiateur dans la résolution des crises et des conflits, notamment en Afrique, sur la base d’une série de fondements et de principes qui constituent la doctrine du pays. politique extérieure.
La diplomatie algérienne repose sur trois principes inaliénables : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et la promotion d’un dialogue inclusif dans les conflits internationaux, quelle que soit leur gravité.
C’est précisément sur ces bases que la diplomatie algérienne s’est construite puis consolidée depuis l’indépendance, et le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s’y est engagé depuis son élection en 2019.
Ainsi, l’Algérie continue de participer activement à l’extinction de plusieurs foyers de tension dans les pays du Sahel et d’Afrique, notamment au Mali voisin, en sa double qualité de chef de file de la médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issue du processus d’Alger.
La médiation algérienne avait été couronnée de succès, l’activité diplomatique culminant en juin 2015 avec la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, dit « accord d’Alger », en cours de mise en œuvre.
Toujours en Libye voisine, l’Algérie, qui promeut la politique de bon voisinage, joue un rôle déterminant dans la résolution de la crise politique et sécuritaire qui frappe ce pays depuis 2011. Sa position est fondée sur la non-ingérence politique et le rejet de tout étranger . intervention dans la résolution du conflit en Libye, en soutenant une solution politique à travers un dialogue inter-libyen inclusif.
Et dans ce contexte, Alger a, ces dernières années, accueilli une série de pourparlers inter-libyens dans le cadre de ses efforts continus pour résoudre la crise libyenne.
Et au Sahara occidental, l’Algérie continue de déployer des efforts soutenus pour résoudre le conflit dans la dernière colonie d’Afrique.
La position constante de l’Algérie pour une solution politique juste et durable garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui et soutenant le dialogue entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) reste inchangée.
Grâce à la médiation et à l’Algérie, un autre conflit a connu une fin heureuse. Il s’agit du différend frontalier entre l’Érythrée et l’Éthiopie (1998-2000). Là aussi, l’Algérie a eu raison d’aider les deux parties à résoudre pacifiquement le conflit.
Lors du sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) tenu à Alger en juillet 1999, les parties au conflit avaient accepté les modalités d’application de l’Accord-cadre d’Alger.
Concernant la crise du barrage de la Renaissance, l’Algérie contribue à l’effort collectif visant à résoudre ce différend entre l’Égypte et le Soudan et l’Éthiopie, en privilégiant la voie des négociations entre ces trois pays comme moyen idéal pour parvenir à un accord garantissant les droits de toutes les parties d’une manière juste et équitable.
L’Algérie, un État influent sur le continent africain
Après une baisse de son activité diplomatique pendant une certaine période, l’Algérie a redistribué sa force diplomatique sur le continent africain et a retrouvé son rôle d’État influent en participant à des sommets internationaux ou en menant de nouvelles médiations visant à régler les différends sur le continent africain.
En ce sens, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a assuré que : « L’Algérie s’imposera comme un pays incontournable qui agira, comme par le passé, en termes « d’exportation de la paix, de la stabilité et de la sécurité ». à travers tout le continent africain, à commencer par la région sahélo-saharienne, jusqu’aux foyers de tension à travers le continent.
Depuis l’indépendance à ce jour, la voix de l’Algérie reste entendue et sollicitée, notamment sur le continent. Très récemment, la Guinée a sollicité le soutien du président Tebboune pour une transition « réussie et apaisée » dans ce pays en proie à une crise politique.
Le renforcement de l’action diplomatique du pays, en privilégiant une approche fidèle aux fondements de l’État algérien, à savoir la voie du dialogue pour la résolution des conflits et des crises régionales, a été le cheval de bataille du président de la République, de l’investiture à la magistrature suprême.
Quelques mois après son élection, le président Tebboune a déclaré lors de son discours à la 33e session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) en février 2020 à Addis-Abeba que « la nouvelle Algérie restera attachée à ses principes et ses engagements et jouera désormais pleinement son rôle en Afrique et dans le monde.