Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a indiqué dimanche dans un communiqué que les Etats intervenant dans l’examen du 4e rapport sur la situation des droits de l’homme en Algérie, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), présenté à Genève , a salué les efforts de l’Algérie pour promouvoir les droits fondamentaux et les libertés publiques.
Dans ce contexte, la CNDH a salué « l’interaction » qui a caractérisé les débats sur l’EPU, lors d’une session d’examen par les pairs du Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève (Suisse), surtout que « les différents États qui sont intervenus dans le débat ont apprécié efforts de l’Algérie pour une construction institutionnelle solide, sur la voie de la promotion et de la protection des droits fondamentaux et des libertés publiques ».
CNDH a participé à la 41e session du Conseil des droits de l’homme du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), qui s’est tenue le 11 novembre au Palais des Nations à Genève, où se déroulent les activités du mécanisme de l’EPU s’est produit.
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CNDH précise qu' »il est tenu de suivre les recommandations issues de cette session », et ce, « contribuant à leur mise en œuvre, à travers l’appui des institutions de l’Etat », lit-on dans le communiqué.
L’Algérie a présenté au sein de ces travaux le 4ème rapport sur la situation des droits de l’homme dans le pays, mettant en exergue les mécanismes de mise en œuvre de toutes les recommandations issues de la présentation du 3ème rapport en 2017
Le 4e rapport mentionne également, selon la même source, l’amendement constitutionnel de 2020 et la législation résultant de cet amendement, outre la création d’un certain nombre de mécanismes institutionnels et le lancement de projets de réforme visant à promouvoir et à protéger les droits de l’homme, soulignant « le haut niveau de coopération avec les mécanismes des droits de l’homme des Nations unies, ainsi que l’interaction positive de l’Algérie avec ces mécanismes, en vue d’un rapprochement, notamment avec les différents rapporteurs spéciaux relevant du Conseil des droits de l’homme ».
?L’Examen périodique universel est un mécanisme établi par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée le 15 mars 2006.
Il s’agit d’un processus qui permet aux États de présenter les mesures prises pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et de relever les défis rencontrés.
L’UPR prévoit également le partage des meilleures pratiques en matière de droits de l’homme dans le monde.