Le premier salon national du livre s’est ouvert samedi au centre culturel Houari-Boumediene à Sétif, avec la participation de 60 maisons d’édition de différentes wilayes du pays.
Cette manifestation, qui se poursuivra le 20 octobre, a attiré un grand nombre de visiteurs depuis son ouverture sur les stands des exposants présentant des publications de divers domaines en arabe, amazigh et français.
Le secrétaire général du Syndicat national des éditeurs, Yasser Abouyahia Meziane, a indiqué dans un communiqué que l’objectif de la manifestation est de créer un lieu de rencontre entre auteurs et lecteurs et de relancer ce type d’activité après deux ans d’absence liée à la Pandémie de covid19.
Il a également noté que le taux de lecture, notamment chez les jeunes, est en augmentation en Algérie, notant que malgré les difficultés liées au métier d’éditeur et l’augmentation du prix du papier, les éditeurs « travaillent à travers les foires et expositions pour faire baisser le prix des livres ». pour les rendre plus accessibles aux différentes catégories sociales ».
M. Meziane a rendu compte d’un programme d’organisation de foires similaires dans plusieurs autres wilayes du pays.
De nombreux visiteurs rencontrés sur place ont salué la tenue de ce type de manifestation culturelle, souhaitant que ces activités deviennent une tradition pérenne.
Organisé dans le cadre du 60e anniversaire de la Fête de l’Indépendance et de la Journée nationale de l’émigration (17 octobre), ce salon proposera également plusieurs activités culturelles, dont des conférences sur « l’industrie du livre en Algérie », « le livre et les sens oubliés ». de la lecture », « le livre en Algérie, entre garantie d’immunité intellectuelle et création de richesse » ainsi que des récitals poétiques soutenus notamment par Lahcène Wahidi et Djamila Zidane Adhimi.
Cet événement prévoit des ventes de nouvelles publications, des émissions pour enfants et des séances de discussion.