Près de 8 millions de femmes rurales jouent actuellement un rôle de pionnière dans le processus de développement et d’autosuffisance, outre leur intégration dans la gestion et l’amélioration de la biodiversité, a déclaré à Alger la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi. Samedi. .
« Le plan d’action pour la biodiversité (2016-2030) prévoit l’intégration de la population, y compris les femmes rurales, dans la gestion, la réhabilitation, la conservation et la promotion de la biodiversité », a indiqué le ministre dans son allocution à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. La Journée rurale, qui coïncide avec le 15 octobre de chaque année, célébrée cette année sous le slogan « La femme rurale : la clé d’un monde sans faim ni pauvreté ».
Des études ont montré que les femmes rurales représentent un quart de la population mondiale et près de 43% de la main-d’œuvre rurale dans les pays en développement, a rappelé Mme Moualfi, citant la politique de renouveau rural de l’Algérie qui apporte « un soutien efficace aux zones rurales en général ». et surtout aux femmes rurales ».
Elle fait état de plus de 40.000 femmes titulaires d’une carte d’agricultrice, la titulaire de cette carte devant posséder une exploitation agricole d’une superficie supérieure à 5 hectares.
Dans le cadre du programme « Gouvernance Environnementale et Biodiversité » (GENBI), initié par le secteur de l’Environnement, le Ministre a annoncé une série de mesures visant à renforcer la participation des femmes à l’utilisation et à la commercialisation des produits « écologiques » dans les wilayas de Skikda, Annaba et El-Tarf.
Elle a mentionné, à cet égard, la formation de plus de 100 femmes sur les bonnes pratiques d’exploitation de la lentille pistache et les nouvelles techniques d’extraction de ses huiles, tout en améliorant leurs connaissances sur l’apiculture et les plantes aromatiques et médicinales vivant aux alentours, ce qui leur permettra s’organiser en coopératives et micro-entreprises.
Le projet GENBI a été étendu aux zones côtières grâce à la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières, selon le ministre qui a rappelé le lancement, en 2020, du projet « Protection de l’environnement et de la biodiversité du littoral algérien » ( PEBLA). ), mis en œuvre avec le soutien de l’Agence allemande pour la coopération internationale au développement (GIZ), d’où la création de 5 nouvelles coopératives.
Près de 300 personnes ont rejoint des coopératives de production d’huiles végétales, médicinales et essentielles en plus de la production de miel à Skikda, El-Taref et Annaba, tout en bénéficiant d’équipements modernes d’extraction d’huile.
A cette occasion, des certificats de reconnaissance ont été décernés aux femmes rurales qui ont relevé le défi en créant des coopératives en plus des associations d’apiculture et d’extraction d’huile.
Par ailleurs, 4 représentants de coopératives accompagnés par le Ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables en collaboration avec la GIZ, ont présenté leurs expériences réussies malgré les difficultés.
Le ministère, en coopération avec la GIZ, a fourni des équipements d’extraction de pétrole ultramodernes à deux coopératives à Skikda et Annaba pour leur permettre de promouvoir leur production.