Le public de l’Opéra d’Alger, qui accueille le 12e Festival international de musique symphonique, a eu droit mercredi soir à un voyage entre la musique slave d’un trio tchèque et un tango hommage au compositeur argentin Astor Piazzolla.
En grand nombre lors de cette avant-dernière soirée du festival dédié aux musiques universelles, le public a vécu un voyage inédit qui plonge dans l’univers musical tchèque à travers ses grands compositeurs, notamment Antonin Dvorak (1841-1904) et Jan Ladislav Dussek (1760-1812 ) ).
Dans une ambiance festive, des étudiants de l’Académie tchèque des arts du spectacle, un trio composé du pianiste Petr Falkenauer, du violoniste Vit Janeka et du baryton Jan Kukal ont revisité des œuvres de leurs compatriotes, notamment du compositeur Dussek, connu pour ses nombreuses sonates et concertos. . Le trio a également interprété une sélection d’œuvres lyriques.
Dans le deuxième volet de cette série, l’Ensemble de l’Orchestre symphonique syrien a revisité des pièces du compositeur argentin et virtuose du bandéon Astor Piazzolla, en hommage à cet illustre musicien qui a le mérite d’introduire le tango, la danse de la tradition argentine, dans le répertoire musical classique, sur les plus grandes scènes internationales.
Sous la direction du chef d’orchestre Missak Baghboudarian, les instrumentistes ont interprété des œuvres de Piazzolla dans une interprétation d’une rare dextérité, applaudie par le public.
« Otono porteno » ou « Audios Nanino » (Au revoir, grand-père), une composition de Piazzola à la mémoire de son père décédé, figuraient parmi les œuvres majeures de ce compositeur, interprétées par l’orchestre syrien à la mémoire du maître de tango argentin sur le occasion du centenaire de sa naissance.
Outre l’Algérie, treize pays participent au 12e Festival international de musique symphonique, qui se poursuit jeudi avec le programme de la soirée de clôture avec les orchestres de Russie et d’Afrique du Sud.