Le dernier accord de réduction de l’OPEP+ est une réponse « purement technique » à la situation économique internationale, a déclaré lundi le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
« L’accord du 5 octobre 2022 adopté à l’unanimité à Vienne par les pays de la Déclaration de coopération est une réponse purement technique basée sur des considérations purement économiques », a souligné M. Arkab dans un communiqué adressé à l’APS.
« Parce que l’Opep+ est préoccupée, comme partout ailleurs dans le monde, par les incertitudes croissantes concernant l’économie mondiale et le ralentissement de la demande de pétrole, nous avons décidé de revenir à notre niveau d’approvisionnement de mai 2022 », a expliqué le ministre.
En décidant de réduire notre production mondiale de 2 millions de barils par jour à compter du 1er novembre, « l’Opep+ ne déroge pas à l’approche qu’elle a toujours adoptée depuis 2016 pour soutenir la stabilité et l’équilibre du marché international du pétrole », a-t-il déclaré.