La Jordanie assure que le Sommet arabe d’Alger est une étape importante pour stimuler l’action arabe commune et réaliser l’intégration économique, a déclaré dimanche le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés du Royaume de Jordanie, Ayman Al-Safadi.
Dans une déclaration à l’issue de l’audience qui lui a été accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Al-Safadi a déclaré que cette rencontre traduit « l’attachement commun que le sommet arabe d’Alger prévu début novembre est une étape importante dans la revitalisation de l’action arabe commune et la concrétisation de l’intégration économique arabe ».
Ce sommet est « un message à nos peuples arabes que nos pays continuent à travailler ensemble pour établir plus de coordination et de coopération entre nous dans notre intérêt pour parvenir à un avenir meilleur ».
M.Al-Safadi a déclaré avoir transmis au président Tebboune les salutations du roi Abdallah II, ainsi qu’un message verbal de sa part, dans lequel il a souligné son engagement « à accroître davantage la coopération et à construire des relations fraternelles qui unissent les deux pays ».
Le message portait également sur « les efforts conjoints pour revitaliser l’action arabe face aux défis qui nous entourent tous et la solution des problèmes arabes, menés par la question palestinienne, qui est pour nous tous l’enjeu central ».
A cet égard, M. Al-Safadi a salué « le grand effort fait par l’Algérie pour unifier les rangs des Palestiniens » en faveur de la « Déclaration d’Alger ».
Le président Tebboune « a souligné la volonté d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le processus de coopération bilatérale entre l’Algérie et la Jordanie » et « a adressé les salutations de Sa Majesté le Roi Abdallah II », a-t-il précisé.
Cette rencontre reflète « la solidité des relations entre l’Algérie et la Jordanie et la volonté commune d’aller vers une coopération efficace et fructueuse bénéfique aux deux pays frères », a ajouté le responsable jordanien.
Il a souligné la convergence de vues entre le président Tebboune et le roi Abdallah II pour « ouvrir des perspectives plus larges de coopération et créer de plus grands espaces pour travailler ensemble dans l’intérêt des deux pays frères et de « toute la région arabe ».