Les juridictions et les tribunaux des wilayas du Centre du pays ont enregistré des « progrès significatifs » dans le règlement des affaires, grâce à la numérisation du secteur, ont constaté jeudi les présidents et procureurs généraux de ces institutions judiciaires.
« La numérisation du secteur a permis de statuer dans un nombre considérable d’affaires pénales et civiles », ont souligné les présidents et procureurs généraux des cours de justice dans leurs interventions à l’ouverture de l’année judiciaire dans les wilayas. Le Centre, saluant la mise en place de l’e-justice et la création de la plateforme de services numériques.
Les représentants des parquets de chaque wilaye ont présenté à cette occasion, dans les juridictions respectives, les rapports d’activité pour l’année 2021/2022, avant l’annonce des programmes de travail de la nouvelle année judiciaire.
Ils ont également souligné les efforts déployés pour accélérer le rythme des actions judiciaires, saluant par la même occasion les acquis du secteur dans le cadre de la réforme du système judiciaire national et de l’adaptation des lois à la nouvelle Constitution du pays.
C’est notamment le cas à Boumerdes, où le président de la Cour Boucherit Mokhtar a indiqué que cette Cour et ses neuf juridictions ont statué sur 23.502 affaires pénales et 13.342 affaires civiles, au cours de l’année judiciaire 2021/2022.
Le procureur général de la même Cour, M. Kaci Abdennour, a déposé, à son tour, le traitement, depuis le début de l’année, de 7.703 affaires civiles.
Le président de la Cour de justice de Tizi-Ouzou, Mohamed Salah Chebira, a fait état de l’enregistrement dans la wilaya, au cours de la dernière année judiciaire, de 27.120 dossiers, dont un taux de 86% a été traité, soit un total de 26.157.
A Djelfa, le président du tribunal, Abdallah Chenah, a évoqué l’inscription de 113 affaires au rôle de la 2ème session du tribunal correctionnel pour l’année 2022, prévue pour s’ouvrir mardi prochain. Il s’agit de 29 cas d’attentats à la pudeur, 25 cas liés à la constitution d’associations de malfaiteurs et de vol, 14 cas de meurtre avec préméditation et tentative de meurtre, neuf (9) cas d’enlèvement et de torture et autres.
Concernant la Cour de Justice de Tipașa, elle a reçu au cours de la dernière année judiciaire, 16.398 dossiers de justice, dont un taux de 99,23% a été traité, contre 185.303 dossiers enregistrés au niveau des juridictions de rattachement (Tipasa, Cherchell, Hadjout, Koléa et Cheraga), dont un taux de 81,59% traités.
La Cour de justice de Chlef a traité 1.129 affaires civiles sur un total de 1.837 (soit un taux de 64 %), parallèlement à la résolution de plus de 7.900 affaires sur un total de 11.682 affaires pénales (67 %) .
A Aïn Defla, le procureur général Menasra Youcef a déclaré avoir traité, au cours de l’année judiciaire écoulée, 23.137 affaires pénales, dont 4.832 liées à des crimes, 227 délits et 573 affaires de délinquance juvénile, en plus du traitement de 14.953 affaires civiles. .
A Médéa, les autorités judiciaires locales ont traité 85 affaires de corruption et 15 spéculations sur des produits de consommation depuis le début de l’année, selon le procureur général de la Cour, Zouhir Talbi.
A Béjaïa, le rapport présenté par le président de la Cour, Ali Noukha, fait état de 11.000 affaires traitées par cette Cour et les juridictions connexes, dont la plupart ont été jugées.
Le magistrat a également signalé l’enregistrement de 5.000 autres cas à l’heure actuelle, dont la plupart ont été enregistrés au cours des trois derniers mois.
A noter la présence aux cérémonies d’ouverture de la nouvelle année judiciaire, dans les wilayas centrales, des autorités civiles et militaires et des représentants de la justice.