Le nombre de comptes bancaires liés à la finance islamique s’est élevé à plus de 66.000 comptes fin août 2022, soit une augmentation annuelle de 152%, a indiqué lundi à Alger le Premier ministre Aïmene Benabderrahamane.
Le Premier ministre a présenté la Déclaration de politique générale du Gouvernement aux membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors d’une séance plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l’institution parlementaire, en présence des membres du Gouvernement.
Il précise, dans ce contexte, que le nombre de comptes ouverts en finance islamique est passé de 26.209 à fin août 2021 à 66.217 à fin août 2022.
Ces chiffres interviennent après le « saut qualitatif significatif » enregistré en promouvoir la finance islamique et renforcer l’inclusion financière, selon M. Benabderrahmane qui a fait état de 294 guichets de finance islamique ouverts dans les banques publiques.
Par ailleurs, la valeur des dépôts bancaires a augmenté de 122% en huit (8) mois passant de 22 milliards à fin décembre 2021 à 49 milliards à fin août 2022, a-t-il ajouté.
Les efforts de développement de l’assurance Takaful ont été couronnés par la création de 2 sociétés par des compagnies d’assurances et des banques et de 5 comptoirs d’assurances par des sociétés publiques et privées, selon des chiffres révélés par le Premier ministre.
Dans la continuité des grands chantiers de réformes, le Gouvernement a achevé la révision de certaines lois importantes qui réglementent l’activité économique, a indiqué M. Benabderrahmane, notant que ces lois s’inscrivaient dans le cadre de la modernisation du système financier et bancaire, ainsi que la loi sur la monnaie et le crédit. , et le code des assurances.
S’agissant de la réforme du secteur public marchand et de la gouvernance des entreprises publiques, le Gouvernement a lancé une vaste opération d’audit qui a touché à ce jour sept (7) groupes industriels publics sur 10 groupes programmés. Une opération qui s’achèvera d’ici fin 2022.
Le gouvernement s’est également efforcé de transférer les actifs et propriétés de 14 entreprises saisies par la justice vers le portefeuille de marché du secteur public, ce qui a permis, entre autres, la préservation de près de 9.000 les emplois fonctionnent, a-t-il ajouté.
L’opération se poursuivra avec la création d’une entreprise publique de production, d’assemblage et de vente de véhicules qui intégrera dans le portefeuille plus de 40 entreprises confisquées, a révélé le Premier ministre.