Le président de la République sahraouie, le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, et le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ont appelé mercredi le Conseil de sécurité à veiller à ce que la MINURSO mette en œuvre sa mission essentielle, qui est de promouvoir le maintien d’un référendum sur le Sahara Occidental et de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
La déclaration conjointe conclut la visite d’Etat de trois jours du président Ghali en République d’Afrique du Sud, au cours de laquelle il a été reçu par le président Ramaphosa avec qui il a discuté de sujets d’intérêt commun, indique l’agence de presse sahraouie SPS.
« La MINURSO devrait également être mandatée pour surveiller, protéger et faire rapport sur les droits de l’homme, mais aussi pour protéger les ressources naturelles contre le pillage illégal », lit-on dans la Déclaration.
Les deux chefs d’État ont exprimé leur souhait que M. Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, donne la priorité à la reprise du processus politique, en menant des négociations en vue de développer une libre et relation régulière. référendum en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Au cours de leurs entretiens, les deux présidents ont passé en revue de nombreuses questions d’intérêt commun aux niveaux bilatéral, continental et international. Ils ont également salué le niveau de coopération, d’amitié et de solidarité atteint au cours de la lutte des deux pays contre l’apartheid et l’occupation étrangère.
Les gouvernements sud-africain et sahraoui, en tant que deux États membres de l’UA, affirment leur engagement à « consacrer et renforcer les liens d’amitié, de confiance mutuelle et les valeurs partagées de liberté, de démocratie, de justice et de solidarité ».
Ils ont également noté la responsabilité conjointe de l’UA et des Nations unies en tant que parrains du plan de règlement des Nations unies de 1991 qui a ouvert la voie à une solution pacifique après 16 ans de guerre entre les deux parties belligérantes.
Les deux chefs d’Etat ont exprimé leur détermination à développer davantage les relations bilatérales et à approfondir la coordination de l’action extérieure au niveau régional et international, rapporte l’agence SPS.