Dzair Scoop

Conjuguer recherche scientifique et développement de la culture de la poire

Conjuguer-recherche-scientifique-et-developpement-de-la-culture-de-la-poire

Conjuguer-recherche-scientifique-et-developpement-de-la-culture-de-la-poire

Des experts algériens et italiens ont recommandé l’association de la recherche scientifique au développement de la culture de la poire, grâce à leur participation, jeudi à Tébessa, à un atelier scientifique sur le développement et la valorisation de ce fruit.

« Il est devenu impératif de mettre en place une stratégie qui valorise les résultats de la recherche scientifique pour donner une valeur ajoutée à l’exploitation de ce fruit », a fait valoir Hamza Bechihi, secrétaire général de la chambre d’agriculture de Souk Ahras, initiateur de la rencontre. organisé en coordination avec les universités Badji-Mokhtar (Annaba) et Mohamed-Cherif-Messaâdia (Souk Ahras).

Cela nécessite aussi l’association active de l’agriculteur, a précisé M. Bechihi qui a indiqué qu’une superficie de plus de 5.000 hectares exploitée par 2.000 agriculteurs est cultivée en poires dans cette wilaya frontalière où des efforts sont faits pour porter cette superficie à 10.000. hectares.

Le responsable régional du Haut-commissariat au développement de la steppe (HCDS), Tayeb Maârfia, a pour sa part rappelé que le HCDS accorde depuis 1995 une importance particulière aux plantations de poiriers dans les wilayas de l’est du pays, dont Souk Ahras. , Tébessa, Khenchela et Batna précisant que 25.000 hectares ont été plantés de ce fruit à travers ces wilaye au prisme de son importance écologique et socio-économique.

Organisée avec le concours d’un groupe d’experts, la rencontre a également été marquée par l’intervention d’un expert italien, Guido Lingue, dans le domaine de la biotechnologie pour le développement durable de la culture du fruit du cactus et ses perspectives d’évaluation.

Les conférenciers ont affirmé les grandes possibilités que la culture de ce fruit peut offrir pour le développement des économies des régions arides et subarides.

Ils ont également souligné la stratégie de renouveau agricole et rural et de sécurité alimentaire adoptée par l’Algérie en lançant des programmes d’intensification, d’appui financier et de développement rural.

Les intervenants ont recommandé l’association des femmes rurales à travers des coopératives, soulignant la possibilité d’utiliser cette plante comme aliment pour animaux.

Ils ont également appelé à l’encouragement de la recherche sur la valorisation de la poire, à la création d’un réseau algérien de chercheurs et à l’élaboration d’un programme national de plantation de poires qui contribuerait à la création d’emplois, à la lutte contre la désertification et au renouveau rural.

Quitter la version mobile