Une minute de silence a été observée lundi à 11 heures par l’ensemble des directeurs et personnels aux niveaux central et local, ainsi que par les missions diplomatiques à l’étranger, en mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961.
A cette occasion, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a observé une minute de silence et récité la Fatiha du Coran, en mémoire des martyrs de ces massacres.
La cérémonie s’est déroulée au siège de la Présidence de la République en présence des conseillers et directeurs de la Présidence.
De son côté, le président du Conseil de la Nation a tenu, en compagnie des membres et employés de la chambre haute du parlement, une minute de silence à la mémoire des victimes de ces massacres.
La commémoration du 17 octobre vise à « immortaliser la mémoire des Chouhads, victimes de la barbarie de l’occupation lors des manifestations », a déclaré M. Goudjil dans un discours de circonstance, saluant le chemin parcouru par l’Algérie nouvelle sous leadership. du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui accorde, dit-il, « un intérêt particulier aux occasions de commémorer la mémoire collective de la nation afin de la préserver pour les générations futures ».
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, les membres du gouvernement, les députés et les directeurs de l’APN, ont observé une minute de silence.
M. Boughali a déclaré que « la torture, l’oppression et les massacres dont ont été victimes les Algériens sans défense le 17 octobre 1967 à Paris, sont un crime imprescriptible ».
Il a ainsi rappelé la contribution de la diaspora algérienne au transfert de la révolution au pays de l’occupant, prouvant ainsi au monde que cette révolution est populaire au vrai sens du terme.
Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a observé une minute de silence en compagnie des directeurs et responsables des services du Premier ministre et du ministère de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire en mémoire des massacres de Chouhada du 17 octobre 1961.
« Soixante et un ans se sont écoulés depuis cet événement important qui a reflété la cohésion entre les Algériens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, formant ainsi un tissu national face à l’occupation », a-t-il déclaré, qualifiant cet événement de « tournant décisif dans le processus de notre Révolution qui a conduit la communauté internationale à reconnaître le bien-fondé de la cause algérienne, qui a ensuite été mise à l’ordre du jour de l’ONU ».
« C’est de notre glorieuse histoire dont nous sommes fiers. C’est notre exemple pour la construction de la nouvelle Algérie », a-t-il affirmé.
Le ministère des Affaires étrangères et la Communauté nationale à l’étranger ont commémoré, comme tous les Algériens du pays et de l’étranger, la journée nationale de l’émigration.
La cérémonie de commémoration a été marquée par la levée de l’emblème national, la lecture de l’hymne national et la récitation de la Fatiha du Coran.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra a ensuite déposé une gerbe devant l’étoile commémorative à la mémoire des émigrés algériens, victimes de ces massacres, et des Chouhada de la guerre de libération.
Dans son allocution, le directeur général de la communication, de l’information et de la documentation au ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Abdaoui, a indiqué que « ces événements tragiques ont prouvé au monde entier le lien des Algériens avec leur patrie, là où ils se trouvent ».
Ils ont été « un exemple éloquent de la cohésion des membres de la communauté nationale avec leur patrie d’origine ainsi que de leur attachement au projet de libération qui a abouti à l’indépendance », a-t-il ajouté.