Les représentants du parlement algérien aux travaux de la 145ème Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) tenue à Kigali (Rwanda) ont plaidé mercredi pour les approches algériennes dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, ainsi que pour l’autonomisation des jeunes personnalités de la vie publique algériennes, indique un communiqué du Conseil de la Nation.
Organisés sous le thème « Égalité des genres et parlements sensibles au genre : moteurs de changement pour un monde plus résilient et pacifique », les travaux de la 145ème Assemblée de l’UIP, qui se sont poursuivis mercredi, ont vu « des représentants parlementaires soutenir les approches algériennes dans la lutte contre terrorisme. et l’extrémisme violent, ainsi que l’autonomisation des jeunes dans la vie publique en Algérie », a déclaré la même source.
Des membres de la délégation parlementaire algérienne ont rencontré le président du Parlement panafricain (PAP), Fortune Charumbia, a ajouté la Chambre haute du Parlement, notant qu’au cours de cette rencontre, le sénateur et membre du Comité exécutif de l’UIP, M. Ahmed Kharchi a insisté sur « l’importance d’intensifier la coopération interparlementaire africaine dans le cadre d’une diplomatie parlementaire active ». M. Khachi a parfois souligné l’impératif de coordonner les positions parlementaires africaines dans ce type de forums internationaux multilatéraux.
A cet égard, il a demandé aux enfants d’Afrique « de redoubler d’efforts pour faire face aux défis majeurs auxquels sont confrontés les Etats et les peuples du continent, dans la lignée de l’approche du Président, M. Abdelmadjid Tebboune, qui ne prépare pas les efforts pour rassemble les rangs et rassemble les points de vue et les positions au sein du continent africain ».
De son côté, le vice-président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Moundir Bouden, membre du groupe consultatif de haut niveau pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a présenté « l’approche de l’Algérie visant à trouver des solutions globales. pour le terrorisme au Sahel, fondée sur l’éradication des causes, dont l’absence de développement et l’ingérence étrangère », insistant sur « une définition consensuelle du terrorisme loin des interprétations terroristes ».
De son côté, le député Anouar Bouchrit a rappelé les efforts de l’Algérie pour « impliquer les jeunes dans la vie politique et contribuer au développement économique en créant des entreprises intéressées par cette démarche, dont le Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ), étant un véritable outil d’autonomisation des jeunes ». de les intégrer dans le processus politique et de développement, tout en prenant en compte leurs préoccupations et en réalisant leurs ambitions, en leur donnant les outils pour mettre en œuvre des stratégies et des plans pour élargir leurs choix et options ».