Le directeur général de l’administration des prisons et de la réinsertion, Saïd Zreb a affirmé, mercredi, à Alger, que le système pénitentiaire en Algérie est fondé sur le respect des droits de l’homme et la préservation de la dignité des détenus, indiquant que les résultats positifs enregistrés dans la gestion des cette catégorie reflète une forte volonté de développement du secteur.
S’exprimant à l’issue du projet d’appui à la réinsertion sociale lancé en 2014 entre le Ministère de la Justice représenté par la Direction Générale de l’Administration des Prisons et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Zreb a indiqué que le système pénitentiaire en L’Algérie « a connu une grande évolution ces dernières années, reflétant l’importance accordée par les hautes autorités du pays au secteur de la justice, en général, et aux unités pénitentiaires en particulier ».
Dans le même contexte, M. Zreb a souligné le souci de « l’Algérie de mettre en place un système pénitentiaire conforme aux normes internationales, leur prise en charge et leur réinsertion relevant de la responsabilité de l’Etat, représenté par l’ensemble de ses structures et secteurs avec la contribution des civils personnel. société ».
Il a également souligné « les résultats enregistrés annuellement dans les différents programmes de réinsertion sociale des détenus, qui ont connu une évolution positive ».
Dans le même sens, le responsable a précisé que « les services extérieurs de l’Administration pénitentiaire travaillent à assurer la prise en charge et l’accompagnement des détenus libérés, avec plus de 11.000 détenus libérés chaque année, dont 2.200 qui ont créé des micro-entreprises au cours des cinq dernières années », ajoutant que « nous visons cette année 2.000 projets ».
Direction générale de l’Administration Le Pénitencier s’est également félicité de la décision du Président de la République de permettre aux détenus sortis de prison de percevoir des indemnités de chômage pour subvenir à leurs besoins.
Concernant le projet d’appui à la réinsertion des détenus, M. Zreb a souligné qu’il « contribuait à renforcer les efforts de l’Algérie pour développer les systèmes pénitentiaires, tout en ouvrant des horizons pour profiter des experts international ».
« Le projet a permis d’améliorer les performances des responsables de secteur, leur permettant d’acquérir l’expérience nécessaire à la mise en œuvre de la politique de réinsertion, ainsi que la formation de nombreux médecins et psychologues cliniciens ainsi que des services créatifs. dédié à l’évaluation et à l’orientation », a-t-il rappelé.
Ledit projet, poursuit le responsable, cible les catégories vulnérables à travers de nouvelles techniques de prise en charge pendant la détention et après la libération, ajoutant que les femmes ont quitté les établissements pénitentiaires et ont bénéficié d’un accès à des centres spécialisés dans le cadre du programme de coopération pour les aider à-et retrouver sa place dans la société sans difficulté. La DG Administration pénitentiaire et réinsertion a qualifié ce projet de réussi et d’ambitieux.
Pour sa part, la représentante du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, a souligné l’importance de ce programme humanitaire qui offre aux détenus et aux libérés des soins de qualité, dévoilant un nouveau programme de coopération avec l’Algérie de 2023 à 2027.