Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, à travers les instructions qu’il a données dimanche au sein du Conseil des ministres, la volonté de l’Etat algérien de prendre en charge les préoccupations du citoyen dans le domaine de la santé, d’assurer un meilleur accès prendre soin de.
Ainsi, le président de la République a ordonné, lors de cette rencontre, « l’ouverture des hôpitaux déjà construits dans plusieurs wilayes du pays et le lancement des chantiers programmés à Oran, Constantin et Alger ». Ceci, sachant que ces dernières années de nombreuses infrastructures hospitalières et autres infrastructures de proximité ont été livrées, renforçant ainsi le parc national existant, mais certaines implantations ont prouvé, au fil du temps, qu’elles ne respectaient pas les normes en vigueur, face à la augmentation du flux de patients.
Si d’autres projets sont en cours ou en voie d’achèvement, il est certain que l’acquisition de nouvelles structures constitue un apport précieux au secteur de la santé, et est susceptible d’améliorer la qualité du suivi des patients, tout en offrant au personnel médical une meilleure et plus environnement de travail motivant plus approprié.
Et c’est bien l’enjeu de la stratégie sanitaire du Gouvernement, comme l’ont souligné à plusieurs reprises les plus hautes autorités du pays, conduites par le Président de la République, qui ont tenté de donner un nouveau souffle à ce secteur clé, dont il a fait « un prioritaire », et autour desquels se sont tenues en ce début d’année en cours des rencontres nationales, avec une large participation des principaux acteurs et autres professionnels du secteur.
La modernisation attendue par les pouvoirs publics, a-t-il été expliqué lors de cette importante réunion, concerne notamment « la gouvernance et la gestion » du système de santé, fondées sur la planification et la mise en place de systèmes d’information et le contrôle de la gestion financière ». au niveau central ou local et au sein des formations sanitaires.
Une « nouvelle vision » sur le système de santé…
Placé sous le thème « Une nouvelle vision et un système moderne au service du patient », cette rencontre a été rehaussée par la présence du Président Tebboune qui l’a clôturée, déclarant à l’occasion : « Nous sommes déterminés à mettre en œuvre les recommandations de ce séminaire dans la mesure du possible et selon les moyens financiers du pays, ainsi qu’à prendre en charge toutes les préoccupations du personnel du secteur santé, telles que les questions statutaires et la carrière professionnelle, et ce avant la fin de l’année en cours ». l’existence de 361 unités hospitalières, plus de 8.070 polycliniques et salles de soins, plus de 100 centres de dialyse, 13 centres de lutte contre le cancer (CAC) et 433 c entre les lieux de naissance ».
En termes de ressources humaines, a-t-il ajouté, le pays compte plus de 56.700 praticiens, dont 4.518 enseignants universitaires, 14.774 spécialistes, 28.100 médecins généralistes, 2.192 pharmaciens et 7.119 chirurgiens-dentistes, des indicateurs du développement humain, a-t-il souligné.
Outre l’ouverture des hôpitaux achevés, le président de la République a ordonné, dimanche, « la reformulation d’une nouvelle stratégie pour le secteur de l’industrie pharmaceutique, en consolidant la production locale, afin de couvrir le marché national ». , puis en élaborant un plan d’exportation ». Ceci, sachant que l’industrie pharmaceutique a réussi, ces dernières années, un bond en avant qualitatif et quantitatif, permettant ainsi à l’Algérie de couvrir plus de la moitié des besoins de son marché national du médicament.
Si des perturbations dans la disponibilité de ces dernières sont parfois transmises par les patients et les professionnels de santé, la stratégie à venir devrait corriger les dysfonctionnements et contraintes à l’origine de ces perturbations qui pénalisent prioritairement les patients souffrants, comme ceux atteints de cancer.
Fraîchement installé à la tête de ce secteur, Ali Aoun, avait fait état il y a quelques semaines, en sa qualité de Directeur Général de la Pharmacie de l’Hôpital Central (PCH), de l’achat de 126 médicaments destinés à cette marge de patients soignés dans les hôpitaux. Evoquant les moyens mis en œuvre par l’Etat pour assurer l’approvisionnement des différents types de médicaments, il a souligné que le budget alloué par le Trésor public de PCH, « s’élève à près de 1,2 milliard d’euros par an, avec la provision intégrale. des pouvoirs publics à le relever en cas d’augmentation du prix des médicaments sur le marché mondial ».
La nouvelle orientation voulue par le Président de la République devrait, par ailleurs, propulser davantage le pays au rang d’exportateur incontournable de médicaments et autres produits pharmaceutiques au plan régional et continental notamment.