Les éditions Barzakh annoncent la sortie en librairie du dernier roman de Kaouther Adimi, « Au vent mal », roman également paru récemment en France.
Dans ce livre, le romancier revisite, à travers le parcours de Tarek et de son épouse Leïla, sept décennies de colonisation, de guerres, de libération, de joie, d’abondance, d’exil, de violence et d’espoir résumant les tranches de vie que de nombreux Algériens ont en commun.
Entre 1922 et 1992, Tarek, un brave berger du village d’El Zahra a traversé mille épreuves, dont les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, avant de s’engager dans la lutte libératrice de la glorieuse révolution du 1er novembre 1954.
Poète dans l’âme et profondément attaché à sa terre, il souffrira plus tard beaucoup de l’exil, aux côtés de Leïla, la femme au courage et à la loyauté indéfectibles.
La vie du couple sera aussi profondément bouleversée par la sortie d’un roman à succès qui aura un grand retentissement, qui amène l’auteur à une réflexion sur le pouvoir des mots et le pouvoir de l’écriture qui peut être réparateur ou destructeur.
Née en 1986, Kaouther Adimi publie son premier roman, « Des ballerines de papicha » en 2010, réédité en France un an plus tard sous le titre « L’envers des autres ». En 2015, elle sort « Piatre în păgăgăm meu », son deuxième roman, suivi de « Nos richesses » en 2017 et « Les petits de septembre » en 2019.
La romancière a reçu plusieurs prix littéraires en Algérie, en France et en Italie pour ces. romans et a également écrit des textes pour le théâtre et le cinéma, dont le scénario du dernier film « Nos frangins » de Rachid Bouchareb.
Par ailleurs, les éditions Barzakh annoncent également la sortie d’une réimpression du roman « Les impatients », le deuxième roman publié en 1958 par l’écrivaine et universitaire Assia Djebar (1936-2015).
Considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature algérienne et l’une des écrivaines les plus influentes de sa génération, Assia Djebar, première professeure d’histoire moderne et contemporaine à l’Université d’Alger en 1962, a laissé une œuvre riche d’une vingtaine de romans et vous avez été le premier romancier maghrébin à être élu à l’Académie française en 2005.