Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aaon, a reçu lundi, à Alger, une délégation du Bureau national du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo), conduite par son président, Messaoud Belambri, avec qui il a évoqué la disponibilité de certains produits pharmaceutiques confrontés à des tensions d’alimentation.
Selon un communiqué du ministère, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un dialogue permanent et d’une coordination permanente avec les partenaires sociaux et notamment avec les représentants des pharmaciens d’officine.
A cette occasion, M. Aoun a rappelé les consignes fermes données lors de sa visite à l’usine de production de Saidal à Constantine, de relancer la production d’insuline en Algérie, conformément aux directives du Président de la République, pour y mettre un terme. pour de bon. aux problèmes de disponibilité et garantissant un approvisionnement continu du marché.
« Dénonciation des situations de monopole tant dans l’importation que dans la distribution des produits pharmaceutiques, le ministre s’est engagé à réguler et responsabiliser la chaîne d’approvisionnement, notamment en diversifiant les circuits d’approvisionnement pour établir plus d’équité et permettre une meilleure distribution des médicaments à toutes les pharmacies du le territoire national », lit-on dans le même communiqué.
La rencontre a également permis de souligner le rôle « central » que peut jouer l’Observatoire National de Surveillance sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, en coordination avec le Ministère de la Santé, pour informer et sensibiliser les médecins, afin d’éviter la prescription de médicaments retirés du marché, discontinués ou temporairement indisponibles et orientant les prescriptions vers d’autres alternatives thérapeutiques pour mettre fin à la souffrance des patients et leur permettre de débuter sereinement leurs traitements.
Dans ce cadre, des campagnes de sensibilisation seront organisées au profit des prescripteurs en collaboration avec le ministère de la Santé pour les inviter à respecter les prescriptions en fonction de l’évolution du marché pharmaceutique national, indique la même source.
Les échanges ont également porté sur l’impératif de digitalisation du secteur grâce à la dématérialisation des ordonnances et des vignettes codes-barres pour assurer une transparence, une traçabilité et une sécurité absolue tout au long du processus de la prescription à la dispensation en pharmacie.
Enfin, cette audition a permis aux deux parties d’exprimer leur volonté commune de pérenniser une collaboration étroite et de construire un cadre de concertation permanent pour identifier conjointement des solutions adaptées et pérennes capables d’assurer la disponibilité continue des produits pharmaceutiques et, ainsi, de garantir l’accès au patient. soin, selon le communiqué de presse.