La délégation algérienne présente aux travaux de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York (20-23 septembre) a exercé jeudi son droit de réponse pour contrer les « fausses et fausses affirmations » du Maroc sur la question du Sahara occidental.
Dans son communiqué, la délégation algérienne, qui a demandé à exercer son droit de réponse pour réfuter les accusations mensongères et saisonnières du représentant du Maroc dans une « tentative désespérée d’exploiter à chaque fois les plateformes pour – et répandre de la propagande et des mensonges sur le conflit au Sahara Occidental », explique notamment que « concernant la nature juridique du conflit (au Sahara Occidental), cette question était, est et restera une question de décolonisation jusqu’à ce que le peuple du Sahara Occidental exerce son droit inaliénable à l’autodétermination . par un référendum libre et équitable ».
Toutes les résolutions de l’ONU l’ont confirmé, puisque ce conflit est à l’ordre du jour de l’ONU conformément aux résolutions 1514 et 1541 de l’Assemblée générale, rappelle la délégation algérienne.
Le texte de la déclaration de la délégation algérienne précise que « ces résolutions désignent aussi clairement les deux parties au conflit : le Maroc et le Front Polisario, internationalement reconnu comme le seul représentant légitime du peuple du Sahara Occidental ». «Sur la question de la soi-disant solution d’autonomie gouvernementale imposée comme seule solution, cela crée un précédent qui menace les fondements de la légitimité internationale et de la Charte des Nations Unies et contredit une doctrine bien établie (des Nations Unies). Nations) en matière de décolonisation », souligne le texte.
Par ailleurs, sur le « mécanisme des tables rondes, inefficace et improductif, et comme à son habitude, le Maroc, fidèle à son approche coloniale, a exploité ce mécanisme dans une tentative désespérée d’introduire la confusion dans la nature du conflit, de contourner la légitimité internationale . et transforme la nature de ce conflit d’une question de décolonisation en un conflit bilatéral ».
D’autre part, « l’accueil par l’Algérie des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, depuis le 31 octobre 1975, est le résultat de l’occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc, après le départ de l’ancienne puissance coloniale », veut-il rappelle de nouveau à la délégation algérienne et précise que « l’Algérie reste convaincue que la question du recensement des réfugiés est (une question) purement technique et fait partie intégrante d' »un projet politique global dans le cadre de la paix ». plan adopté par l’ONU en 1990 ».
»Quant au volet recensement, il n’a de sens que s’il s’inscrit dans le cadre d’un référendum équitable et libre permettant au peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit inaliénable à « l’autodétermination, conformément aux dispositions internationales. légalité », poursuit la délégation algérienne dans son droit de répondre aux mensonges du Makhzen qui occupe illégalement ce territoire depuis 1975 et contre le droit international.
Enfin, à propos des « fausses accusations et calomnies que le Maroc promeut sur les relations présumées des réfugiés sahraouis avec des groupes terroristes, ceci n’est qu’un épisode de plus d’une misérable série visant à déformer la lutte du peuple du Sahara Occidental, qui aspire à exercer leur droit à l’autodétermination comme tous les peuples du monde », note le même. déclaration.