Les participants au Forum intergénérationnel de soutien à l’action commune arabe, dont les travaux se sont poursuivis lundi à Oran, ont souligné l’importance du prochain sommet arabe prévu en Algérie pour résoudre les différends et promouvoir l’action arabe commune, selon des déclarations recueillies par l’APS.
La présidente de l’Institut des femmes pour le développement et la paix, Al-Kawthar Al-Jouan du Koweït, a indiqué, en marge des travaux du forum, que le Sommet arabe que l’Algérie accueillera les 1er et 2 novembre est l’occasion de » résoudre les différends et les conflits arabes ».
L’avocat Kawthar Al-Jouan a souligné que « l’Algérie a une grande responsabilité dans ce sommet pour régler les différends arabes. Nous sommes optimistes quant à la capacité de l’Algérie à résoudre ces conflits », notant que le prochain sommet portera sur « la réconciliation des parties au conflit ». et réaliser d’abord la sécurité intérieure des pays arabes », a-t-elle ajouté, affirmant que le prochain sommet algérien renforcera l’action arabe commune. et annoncera « un nouveau départ » pour les pays de la région.
Sur le plan économique et commercial, Mme Al-Jouan a indiqué qu' »il y a des interventions étrangères qui soutiennent les différends entre pays arabes au service de leurs économies ». Pour elle, le prochain sommet sera l’occasion de « relancer des projets arabes au point mort, comme le marché commun arabe, la promotion du commerce et de la circulation des personnes, entre autres ».
Pour sa part, le Dr Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et les pays méditerranéens à Genève, a estimé que le prochain Sommet arabe pourrait être un « sommet de consensus et de résolution des conflits », notant que le sommet « cherchera à mettre des questions fondamentales telles que la question palestinienne au centre du dialogue ».
Pour sa part, Jaber Al-Harmi, vice-président exécutif de Dar Al Sharq Media Group au Qatar, a estimé que le monde arabe a besoin d’actions d’intégration pour faire face aux problèmes et défis des prochaines étapes, affirmant que le prochain sommet devrait « nous rassemblons les pays arabes qui ont beaucoup perdu par opération individuelle ».
Directeur du Centre arabe d’études politiques et sociales de Genève, le penseur, chercheur et écrivain tunisien Riad Al-Sedawi a pour sa part estimé que le choix d’organiser le Sommet arabe en Algérie est porteur d’un grand espoir, car le pays hôte a « un grand symbolisme ».
Il a noté que la date de ce sommet, le 1er novembre, a « un grand symbolisme, concernant la libération du colonialisme, la libération nationale, la souveraineté nationale et la désobéissance au colonialiste qui nous a volé. richesse et anéantit nos peuples ».
Il a également estimé que la cause palestinienne reviendrait « en force » et deviendrait une question centrale, que ce soit au sommet arabe ou au forum intergénérationnel. Il a souligné que « l’Algérie fixera le véritable agenda qui représente les peuples arabes et non des agendas éloignés des préoccupations du citoyen arabe ».
Sommet de tous les espoirs
L’expert en géostratégie et questions de sécurité, l’Algérien Mohand Barkouk, a indiqué, pour sa part, que la cause palestinienne devrait être inscrite à la bonne place à l’ordre du jour du prochain sommet, afin de déjouer les stratagèmes du lobby aux sionistes qui veulent l’affaiblir, louant la position constante et inconditionnelle de l’Algérie sur cette question.
Il a ajouté que le Sommet arabe sera uni autour d’une aspiration commune pour un travail plus rationnel de la Ligue des États arabes et une action arabe plus commune basée sur la solidarité et la coopération entre les pays, la réunification pour faire face aux défis actuels afin de servir les Arabes communs . intérêts
Le même orateur a également rappelé les positions constantes de l’Algérie, à savoir la préservation de la souveraineté et de l’unité des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, qui seront « le début de la solution en encourageant l’interdialogue au sein de ces Etats et entre divers acteurs de leurs peuples ».
Pour sa part, le Dr Jamal Al-Shalabi, professeur de sciences politiques à l’Université Hachémite (Jordanie), a considéré le Sommet d’Algérie, prévu les 1er et 2 novembre, comme « un sommet de tous les espoirs et de retour à la chemin de la solidarité arabe après une série de crises dans la région arabe et dans le monde ».
Ce sera aussi, a-t-il dit, un sommet de réunification des positions sur les questions directes et les crises liées à la sécurité nationale arabe et à la sécurité alimentaire et énergétique dans la région.
M. Salah Al-Jawda, membre du Centre mondial du roi Hamad pour la coexistence pacifique au Royaume de Bahreïn, a déclaré que le prochain sommet arabe sera l’occasion de restaurer la cohésion dans l’intérêt des peuples arabes et de travailler ensemble pour assurer leur sécurité intérieure.
Il s’est montré optimiste quant à l’issue du sommet d’Alger, qui, a-t-il dit, « débouchera sans aucun doute sur des décisions importantes et puissantes qui serviront les pays et les peuples arabes ».