Les participants au Forum intergénérationnel d’appui à l’action commune arabe, dont l’activité se poursuit mardi à Oran pour la troisième journée consécutive, ont souligné l’importance d’impliquer la société civile pour faire face aux défis auxquels est confronté le monde arabe.
Le Dr Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et les pays méditerranéens à Genève, a estimé que l’organisation de cette rencontre est une « initiative importante », indiquant que l’organisation d’un forum arabe qui vise impliquer la société civile dans la confrontation aux défis internes, régionaux et internationaux est une « nouveauté ».
Le même interlocuteur a ajouté que « l’Algérie a une nouvelle approche qui considère que les pays arabes ne peuvent pas faire face, seuls, à un grand nombre de défis visant l’économie, l’éducation, la sécurité nationale et « l’identification ». Il a noté que l’Algérie, qui présidera le prochain sommet arabe, envoie un message fort à travers ce forum, celui de ne pas « marginaliser la société civile dans les pays arabes, qui peut jouer un rôle important pour faire face à ces défis ».
Pour sa part, Jaber Al-Harmi, le vice-président exécutif de Dar Al-Sharq Media Group au Qatar, a déclaré que le forum est « une initiative qualitative au niveau de l’action arabe qui rassemble les élites et les institutions de la société civile pour discuter et le dialogue pour promouvoir et renforcer l’action arabe commune ».
Il a ajouté que le Forum d’Oran est « un indicateur de la volonté de l’Algérie pour la réunification arabe et une tentative de réformer ce qui peut être réformé à cette étape critique et délicate que traverse la nation arabe ».
Pour sa part, le Dr Manal Abdesamad, ancien ministre de l’Information au Liban, a déclaré que « l’Etat algérien a été un pionnier dans la mise en avant de la société civile comme un élément participant et influent dans tout ce qui peut servir la société, soit du point de vue économiques, sociaux ou culturels. « .
Elle a également estimé qu ‘ »il y a un grand espoir que ce forum soit le premier travail participatif et consultatif entre les pays arabes », car elle a noté que « ce qui distingue ce forum, c’est qu’il offre un large espace à la société civile pour présenter idées, et nous discutons des problèmes et des aspirations des gens ».
Pour sa part, le Dr Hussein Abu Omeira, professeur universitaire égyptien spécialisé dans les affaires afro-asiatiques, a estimé que les résultats de ce forum doivent être « puissants » et garantir l’efficacité participation de la société civile arabe pour surmonter les défis prochaines étapes.