La 4e édition de la Coupe arabe de football des moins de 17 ans, qui se conclura jeudi à Sig (Mascara) après la finale Algérie-Maroc, a connu « d’énormes progrès » en termes de travail de terrain au niveau des différentes équipes participantes. grâce à leurs académies, des techniciens jugés interrogés par l’APS.
Cela augure d’un « avenir radieux » pour le football arabe, les jeunes qui composent les équipes U17 étant appelés à défendre les couleurs de leur pays lors des ultimes épreuves dans un avenir proche, a prédit l’entraîneur algérien. sélection, Rezki Remmane.
« Ce tournoi arabe a permis à plusieurs équipes d’émerger, y compris des pays qui traversent une situation difficile en termes de sécurité, comme le Yémen, dont l’équipe m’a vraiment étonné », a-t-il déclaré. – il dit.
Et d’ajouter : « La sélection saoudienne a également fait bonne figure.
Ils sont, à mes yeux, la meilleure équipe de la compétition, notamment en termes d’animation offensive. Il a fallu adopter un schéma tactique particulier pour le contrer lors de notre rencontre en demi-finale (0-0, l’Algérie qualifiée aux tirs au but). »
Le sélectionneur national a également été impressionné par les copies rendues par la sélection irakienne, où le football fait un bond significatif en matière de formation, « malgré l’instabilité que connaît ce pays au niveau politique et sécuritaire », a-t-il souligné. .
Et si la plupart des équipes qui ont participé à la Coupe arabe, au nombre de 16, ont réussi à bien faire, c’est surtout parce que leurs joueurs bénéficient désormais d’une formation de base de qualité, souligne-t-il.
« Tout le monde a compris que pour progresser et s’offrir des joueurs de haut niveau, il faudra s’appuyer sur le travail de terrain que seules les académies de football peuvent assurer. Au niveau des pays du Golfe notamment, nous accordons de plus en plus d’importance à ces centres de formation, ce qui leur a déjà permis de récolter les fruits de la nouvelle politique adoptée », a également déclaré le responsable technique des jeunes Verts.
Un avis partagé par son adversaire en finale de cette 4ème édition de la Coupe Arabe, l’entraîneur des Lionceaux de l’Atlas Saïd Chiba. Ce dernier, qui a eu l’opportunité d’évoluer en tant que joueur en Europe, a noté avec « satisfaction » les progrès réalisés par les jeunes sélections des pays du Golfe.
« C’est clair. Ce tournoi a permis à plusieurs sélections de voir le jour.
Nous avons également constaté que les équipes nationales des pays du Golfe font d’énormes progrès. Cela montre qu’ils attachent une grande importance à la formation », a-t-il déclaré.
— Des joueurs maghrébins au talent technique
L’ancien international marocain a souhaité, au passage, que les pays maghrébins, « dont les joueurs sont très doués techniquement », ouvrent davantage en plus des académies de football « qui permettent une bonne formation de leurs jeunes talents ».
De son côté, le sélectionneur de l’équipe nationale saoudienne, Abdelouahab Al Harbi, s’est félicité du niveau général de cette Coupe Arabe U17 qui revit après plusieurs années d’absence, poursuivant que ce genre de compétitions est « très utile » pour les jeunes footballeurs arabes dans leur processus de formation.
Par ailleurs, il a souligné l’importance du travail de base adopté en Arabie Saoudite depuis plusieurs années en ouvrant des centres de formation, qui ont permis aux différentes sélections des catégories jeunes de ce pays de s’illustrer dans les différentes manifestations régionales et internationales. .
Par ailleurs, il s’est montré optimiste quant à la capacité de l’équipe qu’il dirige à former le noyau de la future équipe « A » de son pays « compte tenu de l’énorme potentiel technique de ses joueurs », citant l’attaquant et meilleur buteur du tournoi jusqu’à présent. exemple, Talal Hadji, l’auteur de sept buts.