La ministre palestinienne des Affaires féminines, Amal Al-Hamed, a déclaré lundi à Oran que ce sont les femmes palestiniennes qui paient le plus pour les crimes de l’occupation sioniste que toutes les résolutions internationales n’ont pas pris en compte.
Lors des travaux de la première conférence des femmes syndicalistes arabes, la ministre palestinienne a souligné la souffrance des femmes palestiniennes dans les territoires occupés, indiquant qu’elles sont devenues le catalyseur des guerres continues dans le territoire palestinien, en particulier à Gaza.
La ministre a donné un exemple de ce que subissent les femmes palestiniennes, notamment la violation de leur droit à l’eau dans la bande de Gaza. Elle a noté que 85% de l’eau coule dans les colonies, alors que les Palestiniens ne bénéficient que de 15% de cette substance vitale.
« Cependant, la femme palestinienne et le peuple palestinien en général restent fermes face aux forces de destruction, afin que personne ne cède un pouce de la terre de Palestine à leur chef occupé El-Qods », a-t-elle assuré.
La même responsable a également dénoncé ce qu’elle a décrit comme l’expérimentation des dernières armes par l’agression sioniste contre le peuple palestinien et les effets négatifs que cela a eu sur la santé du citoyen palestinien, qui souffre maintenant de nouvelles maladies.
Elle a souligné que l’occupation sioniste empêche les commissions d’enquête de l’ONU d’entrer en Palestine et d’entendre les femmes palestiniennes parler des violations auxquelles elles sont confrontées. A cet égard, le ministre palestinien a appelé la communauté internationale à mettre fin à la politique d’impunité qui encourage l’entité sioniste à persister dans l’oppression des droits du peuple palestinien et en particulier des femmes palestiniennes.
Mme Al-Hamed a ajouté que « malgré toutes les difficultés et les souffrances, le gouvernement palestinien a promulgué des lois qui garantissent les droits des femmes dans les domaines social et professionnel, notamment, y compris l’égalité des sexes en matière de rémunération, ainsi que la mise en place d’incitations. des mesures pour favoriser l’accès des filles aux centres de formation professionnelle et technique pour augmenter le taux de femmes actives qui ne dépasse pas 17% actuellement.
Elle a souligné que la communauté internationale est « impuissante » face à l’arrogance de l’entité sioniste qui foule aux pieds les résolutions de diverses organisations internationales et régionales concernant la question palestinienne.
Environ 140 syndicalistes représentant 15 pays participent à la première conférence des femmes syndicalistes arabes, qui se conclura lundi soir par l’élaboration de recommandations qui seront soumises aux participants à la troisième conférence de l’Union syndicale arabe, prévue les 14 et 15 septembre à Oran.