Le secteur de la santé a été renforcé ces deux dernières années par la création d’hôpitaux d’urgence spécialisés dans plusieurs wilayes et l’extension des services d’urgence au sein des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU).
Le ministère de la Santé s’emploie, depuis le second semestre 2021, à consolider diverses régions, notamment celles à forte densité de population, en créant, rénovant et équipant de nombreuses polycliniques, tout en en réservant une à la prise en charge médicale des mineurs . les urgences pour réduire la saturation des grands hôpitaux universitaires.
Cette démarche s’inscrit dans le Plan d’Action Gouvernemental (PAG) et fait partie des objectifs du programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui vise à améliorer l’accueil et à rapprocher la santé du citoyen. Elle répond également à ses orientations sur la nécessité d’optimiser les urgences médico-chirurgicales.
En effet, le nombre de polycliniques locales a atteint 1.767 structures sur l’ensemble du territoire, soit une moyenne de deux polycliniques par wilaya, dont certaines, exactement 116, sont classées « cliniques de référence », à l’époque le capital bénéficie pour Suite. unités similaires en raison du nombre d’habitants et en réponse à la demande croissante.
La capitale compte ainsi plus de 15 polycliniques ouvertes 24h/24, appuyées par des services médicaux d’urgence pour le traitement des cas simples.
Le Ministère de la Santé a mis en place des hôpitaux d’urgences médico-chirurgicales à Bordj Bou Arreridj, Annaba et Oran, où plusieurs spécialités sont assurées, en plus d’ouvrir ces services au sein des CHU de la grande wilaye, régis bien entendu par la réglementation. textes, a indiqué le directeur des structures locales au ministère de la Santé, le Dr Boualem Cherchali.
Ces cliniques répondent, a-t-il expliqué, aux normes en vigueur qui respectent le cahier des charges, les moyens humains et matériels nécessaires pour recevoir les patients dans les meilleures conditions.
Concernant les soins médicaux, la tutelle a décidé de trois étapes de soins, la première concerne les cas bénins, sinon traités au niveau de la polyclinique, les cas plus ou moins complexes sont traités dans les hôpitaux publics et spécialisés (EPH/EHS), tandis que les blessés graves sont pris en charge par les Hôpitaux Universitaires.
Ouvertes 24 heures sur 24, ces cliniques permettent de desserrer l’étau des services d’urgence hospitaliers, d’organiser les soins et d’instiller une culture d’orientation des patients vers les cliniques de référence, a-t-il déclaré.
En ce sens, le Ministère travaille à équiper les polycliniques, et notamment dans les situations d’urgence, d’une ambulance équipée et à réparer les dysfonctionnements des équipements à court terme, afin que ces structures restent toujours au service du citoyen.
Le Dr Cherchali a indiqué que le manque de ressources humaines dans le corps paramédical a été soulevé au niveau du ministère qui travaille, justement, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour investir dans la formation et la spécialisation notamment en gynécologie-obstétrique, réanimation et radiologie.
En vertu de la loi sanitaire 2018, le service médical d’urgence (SMU) et le secteur privé, deux partenaires tout aussi importants, devraient également être largement impliqués dans les soins médicaux d’urgence, a-t-il conclu.