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« Teddi Wash Yketeb Moulana », un album de Benamar Brahmi qui rappelle la nécessité de donner un sens à sa vie.

Teddi-Wash-Yketeb-Moulana-un-album-de-Benamar-Brahmi-qui-rappelle-la-necessite-de-donner-un-sens-a-sa-vie

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L’auteur, compositeur et interprète Benamar Brahmi présente dans « Teddi Wash Yketeb Moulana », un album conçu dans le genre chaâbi-moderne, dix thèmes qui rappellent la nécessité de donner un sens à la vie, en respectant les valeurs ancestrales et spirituelles, garantes de la justice et l’épanouissement de soi.

Production intelligente au contenu utile sorti sous le label des éditions Ostowana, ce premier opus de l’artiste, conçu dans un ton de performance vocale ghernan et une orchestration qui se distingue par son authenticité à travers les sonorités denses des instruments à cordes, peut être frotté. avec plusieurs autres formes rythmiques dont le diwan, le falk, la musique country ou le tindi, qui ont ouvert le champ aux sonorités d’autres instruments comme la guitare et le piano électriques, le banjo, le oud, la batterie, le karkabous, les cloches et la flûte.

Le titre iconique de l’album, « Teddi Wash Yketeb Moulana » est soutenu par « Lahnine », qui évoque le rôle prédominant des parents et de tous ceux qui prêchent la bonne parole destinée aux enfants à travers les apprentissages scolaires et humanistes.

Restituant en duo avec Kamel Amara dans « Lektab », la sacralité du Saint Coran et son rôle qui « unit les êtres », Benamar Brahmi aborde dans cet opus de nombreux thèmes de société comme la toxicomanie, fléau qui détruit toute possibilité d’un projet de vie équilibré.

Artiste polyvalent, amoureux des langues, de la poésie et des arts de la scène, Benamar Brahmi est un acteur de la culture par sa passion pour la poésie, la musique et le patrimoine.

Pleinement investi dans la richesse et la diversité du patrimoine culturel algérien, et dans celui de la région de Tlemcen en particulier, il rejoint l’Ensemble de Musique Andalouse « El Mouahidia » et mettra à la disposition de ce collectif des textes inédits, entre q’cid et noubas, fruit de recherches antérieures dans les archives de ce genre classique pour signer quelques années plus tard, en 2008, ses premiers textes lyriques.

Lors du dernier Salon international du livre d’Alger, il a également présenté un recueil de poésie consacré à Melhoune sous la titre « Les perles de Melhoune », et comprenant plus de 70 poèmes d’époques différentes.

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