Les services de la Direction de la Culture et des Arts de la Wilaya de Mila ont inclus 17 biens culturels dans le projet d’itinéraire touristique de la wilaya en cours d’élaboration en coordination avec les deux directions du tourisme et de l’artisanat et des Moudjahidines et Ayants droit, a-t-on appris sur Lundi du chef de la section du patrimoine culturel de cette direction, Lezghed Chiaba.
Ces biens culturels sont des sites et monuments historiques, en plus de la zone protégée du Vieux Mila, qui comprend un ensemble de monuments historiques, dont la mosquée Sidi Ghanem, la première mosquée d’Algérie, la statue de Melou, le mur byzantin , zaouias et La même charpente énonçait la fontaine roumaine Ain bled qui mérite à elle seule de constituer un itinéraire touristique extérieur, comme cela a été proposé dans le cadre du plan permanent de sauvegarde et de développement du secteur protégé de l’ancienne Mila.
Selon le même responsable, les atouts culturels inclus dans le projet d’itinéraire touristique de la wilaya, conçu en coordination entre les secteurs du tourisme, des moudjahidines et de la culture, sont répartis sur plusieurs communes de la wilaya, ce qui atteste de la richesse historique de la région. et en fait une « destination privilégiée pour les amateurs de tourisme historique ».
Les monuments et sites sélectionnés pour ce projet sont protégés et inscrits sur la liste additive des biens culturels de la wilaya, certains ont bénéficié d’opérations de mise en valeur et tous ont l’avantage d’être facilement accessibles, ai-je ajouté.
Ces biens comprennent les puits Aghlad, le site archéologique de Boutekhmaten (commune Mechira), le palais Agha et la prison rouge (Ferdjioua), la mosaïque de Sidi Zerouk (Rouached), la zaouïa cheïkh Hocine (Sidi Khelifa) et les thermes romains (Yahia Beni Guecha).
Le secteur culturel et artistique de Mila compte 400 biens culturels sur le territoire de la wilaya qui peuvent constituer un fort soutien au tourisme en les intégrant sur la carte touristique de la wilaya, a relevé M. Chiaba.