Le Premier ministre malien Choguel Maïga a exprimé ses sincères remerciements à l’Algérie, en sa qualité de Président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), issu du processus d’Alger, « pour sa solidarité agissante et son soutien constant au peuple et gouvernement du Mali ».
« Je voudrais adresser une mention spéciale à la République sœur d’Algérie, en sa qualité de Président du CSA, et à ses hauts dirigeants pour leur solidarité agissante et leur soutien constant au peuple et au gouvernement du Mali dans la poursuite de paix, sécurité et développement », a déclaré M. Maïga à Bamako, à l’occasion de l’ouverture de la deuxième réunion décisionnelle des parties à l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. , issue du processus d’Alger.
Le Premier ministre malien a également souligné que face à la crise multidimensionnelle que traverse le Mali depuis 2012, conjuguée à l’affaiblissement du leadership local, la mise en œuvre de l’Accord d’Alger « constitue l’une des priorités majeures du Président de transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta et du gouvernement ».
Il a réitéré, à cet égard, « la volonté du Gouvernement du Mali de poursuivre et parachever la mise en œuvre intelligente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, qui s’illustre par son Plan d’action 2021-2022 ». . , adopté le 2 août 2021 par le Conseil national de transition », soulignant « l’importance du dialogue et la nécessité de faire des compromis par les différentes parties, dans l’intérêt de la Nation malienne ».
Soulignant à cette occasion « l’importance de cette rencontre qui se déroule dans un contexte malien fait, à la fois, de difficultés, mais aussi d’espoirs », a assuré pour sa part l’ambassadeur d’Algérie au Mali, El Haoues Riache , que l’Algérie, « en tant que pays voisin et en sa qualité de chef de file de la médiation internationale, elle n’empêchera pas les efforts pour que le Mali retrouve le chemin de la paix, de la stabilité et du développement ».
Il a ajouté que « de l’avis de la médiation internationale, il est urgent d’accélérer le processus de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, qui reste la pierre angulaire du retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité, dans le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et la souveraineté de ce grand pays ».
A noter que cette rencontre, qui durera jusqu’au 5 août et en présence du gouvernement malien, des mouvements signataires et des autres parties prenantes de l’accord, doit permettre aux participants de renouveler leur engagement pour l’accélération de la paix et de la réconciliation. processus au Mali et de se pencher en particulier sur les questions cruciales liées à l’intégration des ex-combattants dans les Forces armées et de sécurité maliennes, ainsi que sur les aspects institutionnels et politiques du « OK ».