Les céréaliers sont tenus de livrer toutes leurs récoltes (blé et orge) aux coopératives céréalières et légumineuses (CCLS) pour assurer la disponibilité de ces matières premières, conformément aux dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2022, indique un communiqué du ministère. de l’Agriculture et du Développement rural, mardi.
« La loi de finances rectificative de 2022, notamment dans son article 30, institue l’obligation des agriculteurs céréaliers (blé et orge) de livrer toutes leurs récoltes aux coopératives céréalières et maraîchères (CCLS) à compétence territoriale », précise la même source. .
Le ministère a expliqué que cette « décision structurelle importante prise par les pouvoirs publics » est « motivée par la situation géopolitique mondiale et l’obligation d’assurer la disponibilité des matières premières céréalières dans notre pays ».
Le ministère a rappelé, à cette occasion, que les coopératives, sous la tutelle de l’Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC), constituent « un outil essentiel pour le développement de la filière céréalière et maraîchère et appliquent sur le terrain la politique publique dans le secteur agricole orienté vers la sécurité alimentaire et la réduction de la dépendance aux importations ».
Dans ce contexte, il évoque les efforts de l’Etat en faveur de ce secteur. Il s’agit entre autres du financement (crédit fournisseur, crédit Rfig), de l’appui technique, de la fourniture de semences certifiées et autres intrants, des mesures de stabilisation des prix des engrais azotés en accord avec le Ministère de l’Energie et des Mines (ASMIDAL), ainsi que des appuis financiers pour l’achat de machines (machines de récolte et matériel d’irrigation).
Les efforts de l’Etat pour développer la céréaliculture ont également porté sur le relèvement du niveau des prix d’achat des céréales par la CCLS à 6.000 DA/quintal pour le blé dur, 5.000 DA/quintal pour le blé tendre et 3.500 DA/quintal pour l’orge. , la mobilisation de la flotte mixte, ainsi que l’organisation des guichets uniques de collecte et de paiement (CCLS, BADR), CNMA, a ajouté le ministère.
Ces efforts montrent, selon le communiqué, « bien la priorité absolue donnée à l’atteinte des objectifs vitaux de recherche de performance, d’amélioration des rendements et d’augmentation des quantités de céréales livrées et sécurisées ».
A ce titre et en vertu de la Loi, « les producteurs sont désormais tenus par une obligation concrète d’assurer la livraison de la totalité de la récolte au CCAG », précise la même source.