Le président et les membres de l’Autorité nationale de protection des données personnelles ont prêté serment, mardi, au tribunal d’Alger, devant le président de la chambre Hamzaoui Mohamed Sabaâ.
Il s’agit de Lotfi Boudjemaa (président) et Djamel Eddine Karaoui, Boualem Hacène, Mohamed Derfouf, Arezki Mesloub, Said Amiour, Toufik Kezout, Mohamed Laïd Bellah, Souhila Guemmoudi, Benamar Allioua, Farid Ouahid Dahmane, Abddelkader Lared Belguerras, Maâmar Zergueras, Zerrouki, Mawhoub Messaoudi et Boualem Aïssaoui (membres). Ils sont nommés pour une durée de cinq (5) ans en vertu du décret présidentiel 22-187 du 17 chaoual 1443 correspondant à la date du 18 mai 2022.
L’installation du président et des membres de l’Autorité nationale pour la La protection des données personnelles « vient parachever le chantier institutionnel initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a déclaré le ministre de la justice, le garde des sceaux, Abderrachid Tabi, lors de la cérémonie d’installation qui s’est tenue début août. au siège de la Cour suprême. .
Cette installation s’inscrit dans le cadre de « l’adhésion de l’Algérie à toutes les conventions et pactes internationaux relatifs à la protection des droits de l’homme », a déclaré M. Tabi dans un discours prononcé à cette occasion.
De son côté, le président de l’Autorité nationale de protection des données personnelles, Lotfi Boudjemaa, avait déclaré que la mise en place de cette nouvelle instance « consolide les engagements du président de la République en faveur de la promotion des droits et libertés », ajoutant que « c’est une étape supplémentaire dans les efforts de l’État pour mettre en place des institutions qui répondent aux normes internationales ».
M. Boudjemaa a également souligné que l’Algérie « accorde une grande importance à la protection de la vie privée des individus », en voulant pour preuve la constitutionnalisation du « droit de toute personne à la protection de sa vie privée et de son honneur et au secret de sa correspondance et ses communications privées, sous toutes leurs formes ».
Et d’expliquer qu’afin de renforcer encore cette protection, la Constitution prévoit que « toute restriction de ces droits ne peut être ordonnée que par décision motivée de l’autorité judiciaire », « la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel a une caractère personnel. un droit fondamental » et « la loi réprime toute violation de ces droits ».
Par ailleurs, la protection constitutionnelle des données personnelles « a été encore renforcée par la loi 18-07 du 10 juin 2018 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données personnelles », dont la loi « a créé, sous l’égide du Président de la la République, une nouvelle instance chargée de la protection des données personnelles », a fait valoir le responsable.