lors de cet événement.
Dans une déclaration à l’APS, Mohand Berkouk, expert en affaires stratégiques et en sécurité, a condamné la politique de « dissension » du Maroc, qui s’est illustrée par sa tentative de « torpiller » le sommet TICAD8.
« La décision du Maroc de torpiller le sommet de Tunis sur le développement de l’Afrique montre les réelles intentions du Maroc quant à son adhésion à l’UA, dont le véritable but est de créer des dissensions en Afrique », a-t-il soutenu.
Selon l’expert, « le Maroc souffre d’une double situation de faillite, à la fois moralement due à sa politique précipitée sur la question du Sahara Occidental mais aussi par rapport à un certain nombre de dossiers pour l’Afrique », comme l’octroi du statut d’observateur statut dans le cadre de l’UA de l’entité sioniste.
Soulignant encore que le Royaume est confronté à une « crise de politique étrangère », M. Berkouk a souligné les tentatives marocaines de « créer des alliances pour stopper la solidarité interafricaine, en termes de questions de développement, mais surtout de sécurité collective ».
Ce qu’il faut retenir du sommet de la TICAD, poursuit l’expert algérien, c’est « la confirmation du statut du territoire non autonome du Sahara occidental par rapport aux Nations unies et le statut de la RASD en tant que membre fondateur. prendre. Un membre à part entière qui peut profiter des opportunités de participer à toutes les interactions multilatérales de l’organisation panafricaine, soit avec d’autres entités régionales, soit même avec des acteurs supérieurs d’un point de vue géopolitique ».
« A Tunis, le Maroc a subi un double revers. Le premier est la participation de la RASD à cette réunion de la TICAD, et le second est l’accueil très spécial réservé au président du Sahara Occidental », a conclu Brahim Ghali.
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a déclaré, pour sa part, que le régime d’occupation marocain visait, par ses pratiques, à exécuter des agendas étrangers subversifs visant la paix et la stabilité dans la région, indiquant qu’il visait également à saper la cohésion et l’unité. des pays et des peuples de l’UA.
En ce sens, la diplomatie sahraouie a rappelé une vérité implacable selon laquelle l’accueil de M. Ghali par le président tunisien s’inscrivait dans le cadre de « l’égalité de traitement de tous les chefs d’Etat et de gouvernement et des délégations membres de l’UA accueillis à l’aéroport international de Carthagène ».
S’adressant à la chaîne de télévision arabe BBC, le membre du Secrétariat national du Front Polisario, chargé de l’Europe et de l’Union européenne, Oubi Bouchraya Bachir a abondé dans le même sens, estimant que le contenu du communiqué, puffy el arrogance et agressivité rendues publiques par le ministère des Affaires L’étrangeté de l’occupant marocain à l’égard de l’accueil du président sahraoui par son homologue tunisien cachait le sentiment d’un cuisant échec à atteindre les objectifs de son adhésion de 2017 à l’UA.
Commentant le dernier communiqué des Affaires étrangères tunisiennes, le diplomate sahraoui a estimé qu’il « reflète bien l’attachement de Tunis au droit et à la légitimité internationale concernant le conflit de décolonisation au Sahara Occidental, ainsi que ses engagements. en tant que pays membre de l’UA ». Insistant sur sa « neutralité et son respect de la légalité internationale », la Tunisie s’est engagée dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères à « respecter les résolutions de l’ONU au même titre que celles de l’UA dont le pays est l’un des membres fondateurs ».