L’établissement public « Al Djazaïri pour la production, la distribution et l’exploitation du film sur l’émir Abdelkader, déclare avoir fait d’importants progrès dans la préparation du lancement de ce grand projet cinématographique, indiquent les responsables de l’APS.
Saadene Ayadi, le directeur exécutif de cet établissement créé par décret présidentiel fin 2021, a indiqué qu’« il a entamé les préparatifs du lancement de ce grand projet cinématographique relancé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. », notant qu’il « a entrepris des contacts sérieux » avec « de grands réalisateurs, scénaristes et historiens qui ont travaillé durant cette période ».
Dans ce cadre, l’institution « Al Djazaïri » entend organiser des ateliers pour une bonne maîtrise des événements du temps de l’Emir et sur la reconstitution des conditions de cette période.
Saadene Ayadi a insisté sur la nécessité de choisir un Je suis d’accord pour dire que l’émir Abdelkader est en mesure d’assurer une large diffusion en Algérie et à l’étranger, notant que la plupart des films algériens qui ont eu du succès localement et dans les festivals internationaux « n’ont pas eu une distribution significative » à l’étranger.
Une œuvre de cette importance nécessite, selon le directeur général de l’établissement « Al Djazaïri », le respect des standards mondiaux en termes de « dramaturgie, technique et production » pour faire connaître cette illustre personnalité qui s’est battue pendant quinze ans contre la France colonialisme et il a jeté les bases de l’État algérien moderne, mettant en valeur à la fois le diplomate, l’homme de foi, le penseur, le poète, le mystique et l’humaniste qu’il était.
Ce film devra montrer au monde la « véritable image » de l’Emir Abdelkader et non celle « véhiculée dans les références coloniales qui le présentent comme un pan de l’histoire de France dépourvu de son statut de résistant au colonialisme », en omettant « le souffrances subies par l’Emir, par sa famille et ses proches lors de sa détention en France », souligne le journaliste et scénariste Boukhalfa Amazit, membre du conseil d’administration de l’établissement.
Il a également relevé l’importance que ce projet puisse bénéficier de tous les moyens financiers, techniques et humains pour sa réussite, en plus du professionnalisme des grands noms du cinéma mondial à la production et au scénario, qui exige la perfection. connaissance de la personnalité de l’émir et des conditions de vie de l’époque.
En matière de promotion, Boukhalfa Amazit assure que l’établissement « assurera la meilleure promotion et diffusion à cette œuvre ».
Ce projet nécessite également « l’assistance de compétences algériennes » au niveau technique et artistique en plus du « soutien financier » d’opérateurs économiques publics et privés, indiquent des responsables d' »Al Djazaïri » qui « entendent commencer à sensibiliser » des entreprises participer à la production du film.
Les responsables de cette société de production ont également indiqué que les revenus de ce premier film devront « participer au financement d’autres oeuvres, disponibles sur d’autres supports », sur l’Emir Abdelkader et inciter « les cinéastes étrangers à tourner en Algérie », estimant que le succès ce projet contribuera à la redynamisation de l’industrie cinématographique algérienne, un secteur créateur d’emplois et de richesses.